Violences contre des surveillants : prison ferme pour trois détenus

Trois détenus de la maison d’arrêt d’Osny, dans le Val-d’Oise ont été condamnés à des peines de 10 à 24 mois de prison ferme pour violence, outrage et rébellion.  Le 1er juillet, à l’issue de la promenade du matin, un détenu avait eu une altercation au portique de sécurité avec un surveillant stagiaire. Trois autres détenus étaient alors venus prêter main forte et la situation avait viré au pugilat, avec plusieurs agents blessés.
Un peu plus tard, dans le quartier disciplinaire, un des détenus, qui avait « la haine d’avoir été placé au mitard pour rien », avait donné un coup de poing à un agent. Il avait ensuite craché sur la directrice adjointe de l’établissement.

Dix agents de l’administration pénitentiaire, dont quatre avaient eu une interruption temporaire de travail (ITT) et neuf s’étaient constitués partie civile, s’étaient trouvés pris dans la bagarre.

Les détenus transférés

« On a assisté à des scènes de violence inouïes et rares », a déclaré à la barre la directrice adjointe de l’établissement, Désirée Yulafci. « Le mouvement du retour de la promenade est intrinsèquement très sensible et il y a l’effet de groupe qui peut jouer », a-t-elle expliqué.

A la suite des échauffourées, quatre détenus avaient été transférés vers d’autres établissements pénitentiaires. L’un d’eux a finalement été relaxé par le tribunal de Pontoise.

« On est satisfait par rapport aux réquisitions du procureur, vu que le tribunal les a suivies, voire aggravées dans un cas. Nous sommes les représentants de l’autorité publique et il faut que les détenus se le mettent dans la tête« , a estimé Jérôme Nobelcourt, délégué régional de Force ouvrière (FO), qui était présent à l’audience.

L’avocate de l’un des détenus condamnés à 18 mois ferme, Me Louise Tort, a en revanche qualifié le jugement de « sévère ». « On marche sur la tête. On fait passer sur des individus des responsabilités collectives: nos prisons sont pires qu’en Moldavie, comme l’a indiqué la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).

Ce type d’événements est totalement lié à la surpopulation carcérale et au désinvestissement de l’Etat dans les prisons en terme de moyens », a-t-elle commenté.

Source : http://www.rtl.fr/actualites/info/article/violences-contre-des-surveillants-prison-ferme-pour-trois-detenus-7763735504

 

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Liancourt : de nouvelles tensions à la prison

 

Le corps médical exerce depuis jeudi son droit de retrait. (Photo D. Touchart)

 

C’est l’agression verbale, jeudi, d’une infirmière par un détenu du centre pénitentiaire de Liancourt (Oise) qui a mis le feu aux poudres. « Nous sentions bien que la tension montait depuis quelques mois dans la prison en raison d’un manque de personnel médical, explique un soignant. Plusieurs fois déjà, nous avions tiré la sonnette d’alarme en expliquant que nous nous mettions en danger car les détenus se montraient de plus en plus virulents à l’idée de ne pas pouvoir être vus rapidement par un médecin. Pour ne pas être frappée, notre collègue a dû prendre la fuite… »

Bien décidé cette fois à se faire entendre, le personnel soignant – environ 25 salariés appartenant au centre hospitalier de Creil ou au centre hospitalier interdépartemental de Fitz-James – exerce depuis jeudi son droit de retrait. « Au départ, nous avons demandé à ce que les soins se fassent à l’infirmerie et non plus dans les bâtiments. Au final, nous sommes retournés dans les bâtiments, mais accompagnés de surveillants. Nous refusons désormais d’y aller seuls. »

Un mal-être au sein de la prison qui résulte d’un manque criant de médecins. « Nous sommes passés de 2,7 temps pleins à 0,5. Il y a actuellement 113 consultations en retard ! Les détenus n’en peuvent plus d’attendre et s’en prennent à la première personne qui se présente devant eux… » Quant aux prisonniers souffrant des dents, ils n’ont guère plus de chance. « Le seul dentiste dont l’établissement dispose est en vacances pour le mois. Imaginez-vous enfermé dans 9 m2 avec une rage de dents : c’est le genre de souffrance qui peut entraîner un passage à l’acte… »

 
Source : http://www.courrier-picard.fr/region/liancourt-de-nouvelles-tensions-a-la-prison-ia0b0n156342
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19 bébés sont nés à la prison de Fleury-Mérogis en 2012

 

La prison de Fleury-Mérogis - Thomas Samson AFP/Archives

La prison de Fleury-Mérogis Thomas Samson AFP/Archives

19 détenues ont donné naissance à un bébé en 2012 à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, dans l’Essonne. Dans le même temps, 27 mères ont été incarcérées avec leur enfant, selon l’Observatoire international des prisons (OIP).

« Les femmes sont placées au quartier nursery systématiquement dès sept mois de grossesse, puis avec leur enfant. L’accouchement n’a pas lieu dans la prison, mais à la maternité du Centre hospitalier sud-francilien » à Evry Corbeil, explique François Bès, coordinateur régional Île-de-France de l’OIP. La préparation des biberons, les jeux, se font dans un espace collectif, « très coloré, et séparé du reste de la maison d’arrêt des femmes », ajoute-t-il.

L’enfant n’étant pas détenu, des possibilités de sorties pour aller en crèche ou dans de la famille sont prévues, avec l’accord de la mère, qui conserve son autorité parentale. De même, sauf en cas d’urgence, l’enfant ne peut être soigné par le personnel médical de la prison, mais par des médecins extérieurs. « Avant 1998, un enfant qui naissait en prison avait, comme lieu de naissance, l’adresse de la prison. Je me souviens d’un homme né en prison, qui avait demandé un prêt alors qu’il avait 40 ans, et son adresse de naissance a posé problème. Aujourd’hui, toute mention à l’administration pénitentiaire a disparu », souligne encore François Bès.

En prison jusqu’à 18 mois

Les enfants peuvent rester en prison avec leur mère jusqu’à l’âge de 18 mois. Au-delà, ils sont placés dans de la famille ou confiés à l’aide sociale à l’enfance.

Toujours l’an dernier, 15 femmes ont quitté la prison de Fleury-Mérogis avec leur enfant, dont 12 en fin de peine et trois dans le cadre d’un aménagement de peine. Sur les cinq bébés sortis de prison sans leur mère, quatre ont été placés dans la famille, le cinquième a été confié à l’aide sociale à l’enfance. Selon l’édition 2012 du Guide du prisonnier de l’OIP, 66 places sont réservées, dans 27 prisons françaises, à l’accueil mère-enfant.

En Île-de-France, les femmes peuvent être incarcérées dans quatre établissements, Fleury-Mérogis, Fresnes, Réau et Versailles. En revanche, seule la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis possède une nursery, en attendant l’ouverture de celle de Réau, dont la date n’est pas fixée, a encore précisé l’OIP.

source : LaDépêche.fr
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ENCORE UN MORT. Un détenu se serait pendu dans sa cellule de Bois-d’Arcy ( Yvelines)

 

ARCHIVES. Un détenu de 29 ans s'est pendu, dans la nuit de lundi à mardi, dans sa cellule de la maison d'arrêt de Bois-d'Arcy (Yvelines).

 

Un détenu de 29 ans se serait pendu, dans la nuit de lundi à mardi, dans la sa cellule de la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy (Yvelines). Vers 7 heures, un surveillant a découvert le cadavre de cet homme qui séjournait dans une cellule individuelle. Aucun signe avant-coureur n’avait alerté l’administration pénitentiaire sur le cas de ce détenu qui devait être libéré en 2014.

Il avait été condamné à deux ans de prison ferme pour trafic de stupéfiants. Le commissariat de Fontenay-le-Fleury mène l’enquête.

ON AIMERAIT BIEN UN JOUR QUE LES ENQUETES ABOUTISSENT ET QU’IL Y EST UN VRAI SUIVI !! On nous parle chaque jour de suicide alors qu’il s’agit de morts suspectes et les suites des prétendus enquêtes sont rarement revélées

( encore faudrait-il que de vrais enquêtes soit menées! )

 

source : http://www.leparisien.fr/yvelines-78/yvelines-un-detenu-se-pend-dans-sa-cellule-de-bois-d-arcy-06-08-2013-3034169.php
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3 personnes detenus libérés « faute de place » : Christiane Taubira assume, Manuel Valls garde ses distances.

Après la décision du parquet de Chartres de libérer trois délinquants faute de place en prison, la Garde des Sceaux s’est rendu sur le plateau du JT de France 2 le 5 août pour expliquer que les magistrats avaient « appliqué la loi » et que ces peines n’étaient que « différées » de quelques semaines. Mais son collègue de l’Intérieur ne change pas de position. Dans une interview à Nice Matin ce 6 août, Manuel Valls redit son « inquiétude« .

 Si le ministre y met les rondeurs – « je regrette les polémiques inutiles » – il ne se montre pas aussi conciliant avec le parquet de Chartres :

J’ai déjà dit ma surprise et mon inquiétude parce que j’ai un seul souci, celui du respect des missions des policiers et de leur cohérence avec celles des magistrats. (…)

Moi je suis pour une exécution ferme des peines de prison, même les plus courtes.

Le 3 août, à chaud, Manuel Valls parlait déjà d’une « décision très étonnante » allant « à l’encontre de la stratégie décidée conjointement par la Chancellerie et l’Intérieur ».

De son côté, Christiane Taubira a demandé au parquet général de la cour de Versailles de lui rendre compte des conditions dans lesquelles les magistrats de Chartres ont abouti à cette décision. Lundi soir, sur France 2, elle a néanmoins refusé de la mettre en doute :

Je ne porte pas de jugement sur les décisions des magistrats, à fortiori lorsque les magistrats appliquent la loi. Ils ont appliqué la loi.

La ministre a rappelé que le parquet avait agi en vertu de la loi pénitentiaire de 2009, adoptée par la majorité précédente, et qui permet l’aménagement des peines inférieures à deux ans d’incarcération. Surtout, elle a insisté sur le fait que des suites judiciaires étaient bien prévues pour ces trois délinquants, leur peine de prison n’ayant pas été annulée mais « différée » :

Le parquet n’a pas annulé, il a différé de deux à quatre semaines la mise sous écrou.

Dans une « situation pénitentiaire tendue », la justice « organise dans le temps l’exécution des peines« , a-t-elle ajouté.

Suite aux accusations de laxisme de l’opposition, Christiane Taubira a par ailleurs affirmé que 99% des peines prononcées avaient été effectuées en 2012.

 

Source : http://lelab.europe1.fr/t/delinquants-liberes-manuel-valls-maintient-sa-surprise-et-son-inquietude-10399
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Yvelines : un surveillant de la prison de Porcheville passé à tabac et ligoté lors d’une tentative d’évasion

Un incident a eu lieu vers 14 heures dans l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Porcheville, dans les Yvelines. Un surveillant de la prison a été retrouvé ligoté et inconscient dans un local à poubelles.

Au moins trois mineurs détenus, âgés de 16 et 17 ans, l’auraient menacé avec une lame de rasoir puis passé à tabac et attaché, pour tenter ensuite de s’évader, sans succès. La victime, retrouvée inconsciente dans le local à poubelles de la prison, a été emmenée en urgence à l’hôpital de Mantes-la-Jolie.

Les trois jeunes interpellés

Ils ont tenté de s’enfuir par les toits en déplaçant des plaques du plafond d’une des salles de l’établissement lors de leur interpellation.

(.. )

Source : http://www.rtl.fr/actualites/info/article/yvelines-un-surveillant-de-la-prison-de-porcheville-passe-a-tabac-et-ligote-lors-d-une-tentative-d-evasion-7763587490
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Un détenu a mis en cause une surveillante de la prison de Tarascon

Mardi après-midi, le tribunal correctionnel de Tarascon a relaxé Karim. Mais qui alors, a fait pénétrer dans l’enceinte du centre de détention de Tarascon, pas moins de 575 grammes de résine de cannabis et cinq téléphones portables ?

« Elle m’a piégé »

C’est la question que l’on était en droit de se poser suite au procès de ce quinquagénaire qui accusait carrément une surveillante pénitentiaire de l’établissement. « J’étais dans ma cellule quand elle a ouvert la porte et m’a dit « tiens » en me tendant une pochette. Je ne savais pas de quoi il s’agissait alors je l’ai rangée sous mon lit en attendant… Et c’est là que les surveillants sont arrivés pour l’inspection » racontait Karim. « Elle m’a piégé, c’est clair. Mais pourquoi, je n’en sais rien« . Sûr de lui, ce délinquant d’expérience, puisqu’il a déjà passé onze ans derrière les barreaux au gré de plusieurs condamnations, affirme qu’il n’a pas ouvert la pochette et que cela aurait été facilement vérifiable si on avait pris la peine de relever les empreintes. Ces accusations auraient pu ne rester que « la parole sans valeur d’un détenu » dixit l’avocate de la défense, si la personne qu’il met en accusation n’avait eu un comportement sujet à caution.

En effet, si la fouille a été décidée ce jour-là, c’est justement parce que les collègues de la surveillante avaient soupçonné quelque chose d’anormal. En arrivant au travail, d’abord, cette surveillante avait pénétré dans l’enceinte de la prison avec un sac à dos opaque alors que le règlement, fraîchement rappelé au personnel, imposait des sacs transparents.

Les explications de la surveillante pénitentiaire n’ont pas convaincu

Ensuite et surtout, elle s’était emparée d’une clé à laquelle elle n’avait normalement pas accès, sans signer aucun document, pour pénétrer dans un quartier de détention où elle n’avait rien à faire. Ses explications n’ayant pas convaincu, la surveillante avait été placée à l’époque des faits (en 2010) en garde à vue, sa maison perquisitionnée. On y avait retrouvé la lettre d’amour, plus que déontologiquement mal venue, d’un détenu, mais rien qui puisse prouver un quelconque trafic de la part de cette femme en situation de surendettement.

« En l’état, il n’y a donc pas assez d’éléments pour la renvoyer devant ce tribunal » concluait donc mardi, la substitut du procureur Gwenaelle Le Flao, qui regrettait que les investigations n’aient pas été poussées plus loin, avec au minimum une confrontation entre les deux suspects. Mais qui restait déterminée à faire condamner Karim à 2 ans de prison.

La défense s’est donc attelée à générer suffisamment de doutes dans l’esprit du tribunal. « Il a reconnu être en possession d’un sixième téléphone portable, découvert dans son radio-réveil, alors que celle qu’il accuse n’a cessé de changer de version des faits. Même la direction du centre de détention loue la probité et le professionnalisme de tous ses agents… Sauf elle ! » a plaidé maître Alexandra Stora.

Face à tant d’incertitudes, le tribunal a condamné Karim seulement pour le téléphone dans le radio-réveil, à 4 mois de prison qu’il a déjà effectués.

 

Source : http://www.laprovence.com/article/actualites/2452831/tarascon-a-qui-etaient-le-cannabis-et-les-telephones-portables.html
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En France, la Prison a remplacé la Guillotine : Elle tue, parfois elle assassine

La Prison tue. Parfois,elle assassine.

 

Le constat en cet Eté 2013 est tragique.

 

Chaque jour, en prison des hommes, des femmes meurent…

« C’est bien fait pour eux, diront certains : z’avaient qu’à pas… »

« Tant mieux !« , penseront d’autres, beaucoup d’autres sans jamais le dire.

 

(Illustration : Laurent Jacqua)

 

Maître Badinter a fait abolir la Peine de Mort. La Société, l’Etat, Madame et Monsieur Tout-le-Monde ont tôt fait de la restaurer.

Des Peines de Mort qui ne disent pas leur nom. Des peines de petites morts quotidiennes, des morts silencieuses, des êtres à qui on enlève la vie, jour après jour ou bien d’un coup. Des vies interrompues, comme une lumière qu’on éteint, sans y penser, presque : comme une porte qu’on ferme.

Des vies qui ne valent pas grand chose

 Voilà ce qu’on peut lire ces jours-ci dans la presse :

 « L’homme, âgé de 35 ans, était tombé dans l’escalier en sortant du bureau du juge ; transporté à l’hôpital de Béziers, les médecins lui ont juste suturé la plaie, sans faire de radio ni de scanner. L’homme est donc retourné en prison. Où il a passé la nuit à se plaindre d’un très fort mal de tête. Au petit matin il était mort… » (France Info 02/08/13)

Une simple négligence, dira l’enquête. « C’est pas de notre faute !« , diront les Surveillants. « Ca arrive…« , soutiendra l’Hôpital. « C’est la faute de l’escalier, d’un faux-pas, ou bien ce fut de sa faute à lui : il s’est laissé glisser…« , concluront les Experts.

« L’avait qu’à pas aller en prison…« , souriront les honnêtes Citoyens. En plus : c’est bien con de mourir d’une glissade…

Des suicides bien mérités

 Tiens, encore, dans cette satanée Presse qui ne nous laisse donc pas tranquilles, qui ne nous permet pas de dire « Je ne savais pas… » :

  » Un détenu de 87 ans s’est suicidé par pendaison dans sa cellule d’une unité hospitalière pénitentiaire… » (Source : Europe 1 avec AFP,02/08/13)

Un mort, encore, un mort à nouveau en Prison. Cela fait l’objet d’une brève dans la Rubrique des ‘Faits divers‘… comme on parlerait de la chute d’un arbre ou du passage d’un orage en été…

Il s’agit encore pourtant d’un suicide, celui d’un homme en prison…

 Sait-on qu’en France il y a sept fois de suicides en prison que dans le reste de la population ? Sait-on que c’est le pays européen où ce taux est le plus élevé ? (Deux fois plus que la moyenne – Russie et Turquie y compris).

 

Oui, sûrement on le sait. On s’en doute. Mais on voudrait ne rien savoir. (Source : Conseil de l’Europe, via Melty.fr – 01/02/13)

 

Quelle idée aussi de vouloir se suicider à 87 ans ! Il aurait pu attendre un peu…

 

Des condamnations pour l’éternité : des peines de mort qui ne disent pas leur nom

Prenons un criminel : Philippe EL SHENNAWY, par exemple. Ca fait à présent trente-neuf ans qu’il est incarcéré. Il sera libérable en 2032. D’ici-là il connaîtra sûrement des aménagements de peine… de sa Peine de Mort !

 

Quel espoir pour ce type lui reste-t-il que d’entamer une grève de la faim ?

 

« Qu’il crève !« , clamera le bon Peuple qui ne veut pas qu’on l’ennuie pendant ses vacances.

 

Quelle idée de pourrir en prison, surtout l’été !

 

(Source : 57 ans de Prison = Peine de Mort)

 

Ne rien dire, ne rien faire et laisser la Peine (de Mort) s’accomplir

 

A l’époque, on disait : « Bourreau, fais ton office !« . Laissons donc nos Prisons et leurs nervis exécuter leurs basses besognes. Puisque, officiellement, la Peine de Mort est abolie.

 

Françaises, Français, profitez bien de vos vacances. D’autres, au fond d’un trou, dorment en Paix.

 

Requiescant in pace !

Source : http://brunodesbaumettes.overblog.com/en-france-la-prison-a-remplac%C3%A9-la-guillotine-elle-tue-parfois-elle-assassine
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Mutinerie à la prison de Bourg-en-Bresse

Une mutinerie a débuté jeudi après-midi dans la prison de Bourg-en-Bresse, dans l’Ain, selon des informations d’Europe 1.

23 détenus détruisaient le mobilier d’une des ailes du centre pénitentiaire ainsi que des canalisations d’eau.

Interdiction de porter un short

Les forces d’intervention de l’ERIS, les équipes régionales d’intervention et de sécurité sont arrivées peu après sur place selon LeParisien.fr. Les prisonniers se seraient révoltés en raison d’une interdiction de porter un short pour aller faire du sport. Interdiction maintenue même en cas de fortes chaleurs.

Selon un membre du personnel cité par LeParisien.fr, ce genre de révolte serait ordinaire dans la prison. Preuve de la banalité de l’incident: le système d’alarme n’a pas été activé. Les débordements ne devraient donc pas être de grande ampleur.

 

source : http://www.bfmtv.com/societe/ain-une-mutinerie-prison-bourg-en-bresse-572888.html

et http://www.europe1.fr/Faits-divers/Fin-de-la-mutinerie-a-la-prison-de-Bourg-en-Bresse-1599959/
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LA COMPIL LIBERTE POUR LES PRISONNIERS DE VILLIERS-LE-BEL/ Liberté pour les frères Kamara !

Le 25 novembre 2007, Lakhamy Samoura et Moushin Sehhouli décèdent suite à la collision de leur moto avec une voiture de police, à Villiers-le-Bel.

Les policiers quittent leur véhicule et s’empressent de fuir la scène. Quelques heures plus tard, la version officielle, relayée par les médias, est établie : les policiers ne sont pas responsables, la mort des deux adolescents, dont on salit la mémoire en les présentant comme des délinquants, est due à leur imprudence.

Face au mensonge d’État, la colère de centaines d’habitants de tous âges explose. Les trois nuits de révoltes seront matées par l’envoi de centaines de policiers.

Plusieurs dizaines de policiers sont blessés, notamment par des tirs d’arme à feu, le président de la république demande que des têtes tombent pour laver l’affront. A la « pacification » policière succède une longue phase de répression judiciaire.

Trois séries de procès ont eu lieu, apportant chacun leur lot de condamnations.

Depuis février 2008, Abderrahmane et Adama Kamara sont incarcérés. Condamnés sans preuves et essentiellement sur la base de témoignages anonymes rémunérés, en 2010, puis en appel en 2011, à des peines de 15 et 12 ans de prison, les frères Kamara ont fait les frais d’un procès pour l’exemple.

A l’inverse, les rares procès où des flics ou des matons sont mis en cause pour violences, ou même homicides, aboutissent à des non-lieux, des acquittements ou des peines dérisoires. Depuis bientôt 6 ans, après une série de non-lieu et de renvois, le flic responsable de la mort de Lakhamy et Moushin a eu droit à un procès mené par un juge complice complice et un procureur complaisant qui a demandé sa relaxe.

Les familles des victimes attendent toujours que Vérité et Justice soit faite. Parce que de Amiens à Marseille, les crimes policiers, les révoltes et la répression se répètent, parce que les violences policières et la prison touchent au quotidien les quartiers partout en France, les initiatives de solidarité doivent se multiplier. Avec cette compilation, des rappeurs de toute la France se mobilisent pour lutter contre les crimes racistes et sécuritaires.

Les bénéfices de la compilation seront intégralement reversés aux prisonniers.

Liberté pour les frères Kamara !

« Liberté pour les prisonniers de Villiers-le-Bel », la compilation réalisée par BBoyKonsian et Angles Morts sera disponible dès septembre 2013 en format CD et Digital.

On y retrouvera 18 titres avec Les Evadés, Fils du Béton, Kommando Toxik, Dangereux Dinosaures, Première Ligne, Corbac, Kash Leone, Ksir Makosa, Hardkore & Âme, B.James, Ancrages, Fik’s et P.Kaer, Soledad, Akye, Mayday feat Renno et Nitro, Six Hood, Aïckone et Soldat TK, Dirty Jack.

Le CD sera en vente dans notre boutique en ligne: www.bboykonsian.com/shop et la version Digital sur le Bandcamp BBoyKonsian: http://bboykonsian.bandcamp.com/

stickers compilation photos par Rodrigo Avellaneda

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