D’énormes pressions sont exercées sur 8 prisonniers en grève de la faim dans la « clinique de la prison de Ramleh ».

Ramallah ( palestine/ territoire occupé le 21/07/2013 )

Selon le « Club des prisonniers », 8 prisonniers en grève de la faimsont détenus dans la  » clinique de la prison de Ramleh  » dans desconditions très difficiles, ils subissent d’énormes pressions. Parmi eux troisjordaniens malades sont détenus depuis une semaine dans la section psychiatrique.Le prisonnier Munir Mar’i, a expliqué à l’avocat « du club desprisonniers » qui lui a rendu visite que le but de les maintenir en psychiatrieest de faire pression sur eux pour qu’ils mettent fin à leur grève de la faim,mais cela ne fait qu’accroitre leur volonté de résister avec détermination. A longueurde journée et de nuit ils n’entendent que des cris, l’eau est restreinte et neleur est donnée par l’administration pénitentiaire, que plus d’une heure après.Dans leur cellule il n’y a aucune intimité, les toilettes sont ouvertes et sansporte. Le prisonnier Mar’i  indique  que l’administrationpénitentiaire les a informés qu’elle n’accorde aucun intérêt à la question desprisonniers jordaniens et ne pense même pas les libérer.

 

Il souligne en ajoutant  que la situation du prisonnier Mohammad Rimawi est la plusdifficile parmi les grévistes, il vomit du liquide en permanence et souffre dedouleurs à l’estomac et dans toutes les parties de son corps, en disant  » Noussommes parfois obligés de crier pendant longtemps avant qu’ils nous fournissentde l’eau ou de faire venir un médecin pour  le prisonnier Rimawi ».

L’avocat du « club des prisonniers » a également visité  le prisonnier Jordanien Hamza Al-Dabbas,en grève de la faim qui est maintenu dans une cellule d’isolement dans la » Clinique de la prison de Ramleh « , il confirme qu’en dépit de lapression exercée et la  négligence préméditéeenvers leur cause,  ils continueront à se battre  jusqu’à l’obtention de leurs demandes.

Sans oublier le prisonnier Adel  Haribat, en grève de la faim depuis le 23 mai dernier pourprotester contre sa détention administrative, il souffre de nombreuses maladiesmais depuis sa grève il ne prend aucun médicament et il refuse d’être ausculté.Ayman  Atbish, en grève de la faimpour protester contre sa détention administrative aussi, il a commencé àsouffrir d’un ralentissementdu rythme cardiaque et de la baisse de sels minérauxdans le corps. Hossam Matar de Jérusalem, en grève de la faim pour exiger salibération, ainsi que Mohammad Atbish, en grève de la faim en solidarité avecson frère Ayman.

 

Traduction : Moncef Chahed
Source : Club des prisonnierspalestiniens
http://www.ppsmo.ps/portal/
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