Titre: CONCERT CONTRE L’ENFERMEMENT ( open mic, concert, disussion… )
Lieu: La cimade, 14 Rue de la Rotonde, 34500 Béziers
Description: Dans tout calendrier et dans toute géographie, la prison, l’enfermement, les centres de rétention, les centres de réinsertion sociale et toute institution qui exerce l’enfermement étaye et consolide les quatre roues du capitalisme : l’exploitation, la spoliation, la répression et le mépris.
> > > C’est pourquoi la lutte anticapitaliste englobe nécessairement la lutte contre l’enfermement, contre le contrôle, contre la répression.
> > -Ici à Béziers contrôle accru de la part de la police, sur justement les victimes de la guerre sociale,
> > -Plus de police égale plus d’enfermement d’oppression, de dénigrement, de répression, mais aussi de cache la misère sous la forme de la glorification des ONG, assistance caritative niant l’objet de la révolte et niant la révolte
> > – Plus de caméra égale contrôle de tous , contrôle de nos faits nos gestes, mise à la vue de notre identité, de notre vouloir à vivre, pour la mise en place d’un nouvel habitat de la ville, une gentrification , en fait un nouvel ordre (plus propre??) qui correspondra a la mise en place plus rapide d’un capitalisme effréné
> > Oui le FN représenté ici par les participants à la mairie de Béziers n’est qu’un ersatz de cette volonté capitaliste mais un ersatz a qui on donne tout pouvoir pour la mise en place d’une forme de fascisme éteignant toute forme de rébellion et prônant une société capitaliste ou tout est permis
> > Le capitalisme se sert de l’enfermement quel qu’il soit centre de rétention, institut psychiatrique, camisole chimique et du système carcéral pour épuiser, désarticuler, paralyser et détruire les luttes sociales et les résistances, non seulement par la voie de l’enfermement physique, de la torture, et des violations sexuelles, commises contre les femmes, mais aussi par la voie de la pression économique à travers les amendes, les cautions, et les frais lors du procès qui mènent d’une part à l’appauvrissement, et d’autre part à l’enrichissement des institutions et des entreprises qui font de l’enfermement un business juteux.
> > > Notre lutte s’insère dans la résistance et le combat anti-carcéral contre tout type de répression et de criminalisation, que ce soit contre les migrants ou contre ceux et celles d’en bas, organisés ou non.
> > > Nous n’oublions pas les prisonniers et les prisonnières en lutte qui résistent et cherchent des alternatives face aux méga- projets et méga -événements de mort et de destruction, ni ceux et celles qui défendent leurs territoires et communautés ; nous n’oublions pas ceux et celles qui luttent pour le logement, ni les prisonniers et prisonnières de la guerre sociale, les antifascistes, les anarchistes et ceux et celles qui en bas luttent et résistent au capitalisme, au fascisme, au racisme, au sexisme et à toute forme de domination et d’oppression.
> > >
> > > Nous saluons les prisonniers et prisonnières de la guerre sociale de toute géographie !
> > > Nous ne sommes pas tous là, il manque les prisonnier-e-s !
> > > À bas les murs des prisons !A bas les centres de rétention
Heure début: 19:00
Date: 2014-09-20
Heure fin: 23:30
Comment Rachide a vu sa peine passer de 3 à 42 ans
PORTRAIT – Alors que la Chancellerie assure, ce mardi, que les violences sont en baisse dans les prisons françaises, «20 Minutes» revient sur l’histoire tortueuse de Rachide…«Il a un peu perdu la notion du temps…», lâche Marie Crétenot, la juriste de l’Observatoire international des prisons (OIP) qui le suit. Comment pourrait-il en être autrement? Entré en prison en 1996 pour purger une peine de trois ans, Rachide est aujourd’hui libérable en 2038. «Et ce n’est peut-être pas fini…», souffle Marie Crétenot.>> Les faits: Les violences en prison baissent selon la ChancellerieCar, dans le monde de la pénitentiaire, Rachide est un cas à part. Condamné pour une série de «vols avec violence» à la base, il a déjà vu sa peine être multipliée par quatorze pour une des faits commis alors qu’il était déjà en détention. «On voit de plus en plus de profils comme lui, assure encore la juriste.Des gens qui sont totalement déstructurés par la prison.»Qui n’accepte pas ses règles. Pour Rachide, c’était d’abord celles de la salle de sport de sa première prison. Après s’être vu refuser l’accès car il n’avait pas les bonnes chaussures, il s’emporte. Quelques jours de mitard (lire l’encadré) ne le calment pas. Fin 1999, une série d’outrages lui vaut une rallonge de peine de 23 mois. Un an plus tard, c’est pour des menaces de mort qu’il écope de deux ans supplémentaires. Insultes, feux de cellule, Rachide macule aussi régulièrement de ses excréments les cellules d’isolement afin de protester. Violences, destruction de bien: l’addition aboutit au final à une peine de 42 ans.
«Il s’est inscrit dans un rapport de force. Il ne cède pas, poursuit Marie Crétenot.Son seul souhait est d’être transféré à Clairvaux (Aube) pour pouvoir voir sa compagne.» Aujourd’hui, c’est à Saint-Maur (Val-de-Marne) que l’a mené son 86e transfert de prison. «Rachide ne souffre pourtant d’aucun trouble psychiatrique, assure encore la juriste. Il vit simplement dans l’instant. Si sa situation n’est pas convenable, il proteste sans penser au lendemain. Il n’a pas compris comment fonctionne la prison.»