Prison de saint Gilles- grève des gardiens et situation des détenus

« Mon frère a des taches sur le corps dues à l’humidité »

La grève des gardiens se poursuit à la prison de Saint-Gilles, les lundis et les vendredis. Le mouvement perturbe les visites des familles de détenus et la vie au sein de la prison. En effet, les prisonniers vivent presque en permanence dans leur cellule, ce qui provoque des problèmes d’hygiène.

Lorsque les gardiens sont en grève, les détenus en subissent inévitablement les conséquences. Les familles et des détenus n’ont plus vu leurs proches depuis 5 jours et les visites ont été suspendues. Depuis un mois et demi, la surpopulation carcérale conjuguée à la grogne des gardiens rendent les conditions de détention très pénibles: « Ils n’ont pas de visite, pas de douche, pas de téléphone, pas de préau. Ils restent 24h/ 24 en cellule« , a dit Camélia, la soeur d’un détenu.
Des taches sur le corps dues à l’humidité

Ces dernières semaines, des détenus se sont révoltés. Leur frustration est aussi motivée par le manque d’hygiène, rapporte une journaliste ( Jessica Nibelle). « Mon frère a attrapé des taches sur les mains et les jambes, le médecin a dit que c’était clairement à cause de l’humidité. Ils ont droit 2 fois par semaine à la douche, donc s’il y a grève, pas de douche. Ils n’ont pas non plus de vêtements de rechange car c’est la famille qui en apporte », a poursuivi Camélia.

Les prisonniers comprendraient la grève malgré tout

Selon les syndicats, les prisonniers comprennent le mouvement de grève. « Ils comprennent que si on met encore plus de détenus en prison, les conditions de vie seront tellement pénibles que ce n’est plus supportable. Jeudi on a eu des incendies, samedi une agression contre deux surveillants« , a expliqué Helmut Vanhoore, gardien et délégué CSC.

 

source : http://www.rtl.be/info/votreregion/bruxelles/897117/greve-a-la-prison-de-saint-gilles-mon-frere-a-des-taches-sur-le-corps-dues-a-l-humidite-
 
D’autres infos sur la grève des matons : http://www.rtbf.be/info/regions/detail_prison-de-saint-gilles-95-des-agents-penitentiaires-desormais-en-greve?id=7812478
http://www.rtl.be/info/votreregion/bruxelles/896693/prison-de-saint-gilles-reprise-du-travail

 

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« Les incontrôlables prisons vénézuéliennes »

J’aurais renomé cet article « comment ils tuent les detenus » mais l’article ci-dessous en question passe  tellement vite  sur la mort des détenus que lui donner  ce titre n’aurait eu aucun sens … En effet malgré que l’article ( ci-dessous- de l’AFP) mentionne une partie des detenus victimes, on ne parle pas vraiment des circonstances de leurs morts tout en mélangeant la violence provoquée des détenus ( qui n’est évidement pas exprimée comme tel ) …

On retiendra davantage « la prise » ( ou « la main basse » comme ils disent ) qu’aurait les détenus en prison plus que les violences qu’ils subissent eux…

Plus d’une treintaine de morts ces dernières semaines et le le  gouvernement  n’a que a annoncé « la création de 24 nouveaux centres de détention dans les deux prochaines années. »

 

Un an après la création du ministère des Affaires pénitentiaires, la violence armée, les trafics et la corruption n’ont pas cessé dans les prisons surpeuplées du Venezuela, où une mutinerie a encore causé presque 30 morts ces dernières semaines, soulignent experts et ONG.

Selon des organisations non gouvernementales, depuis que le président Hugo Chavez a créé ce ministère, dans la foulée d’une mutinerie qui avait fait plus d’une trentaine de morts en juin 2011 dans les environs de Caracas, entre 523 et 567 détenus ont été tués en prison et 1200 blessés, des chiffres en hausse par rapport aux années précédentes.

Humberto Prado, directeur de l’Observatoire vénézuélien des prisons (OVP), a expliqué cette semaine à l’AFP que ces prisons surpeuplées et disposant de peu de gardiens créaient « des conditions inhospitalières (qui) sont des déclencheurs de violences », attisées par les luttes pour faire main basse sur les trafics.

Il y a « trop d’argent (généré) par le trafic d’armes et de drogues, les séquestrations et les enlèvements » dirigés depuis l’intérieur des centres de détention, a-t-il poursuivi.

Dans ces bâtiments mal entretenus et sans hygiène, beaucoup de meurtres sont commis lors d’affrontements entre bandes rivales disposant d’imposants arsenaux constitués d’armes entrées grâce à la complicité des surveillants de La Garde nationale, selon les experts du secteur.

Le trafic d’« armes (…) est le fait des autorités civiles et militaires qui surveillent (les prisons), ce ne sont pas les mères, les conjointes ou les épouses qui les passent », a assuré de son côté à l’AFP le criminologue Fermin Marmol.

La dernière mutinerie en date, fin juin début juillet, a fait 28 morts et 18 blessés dans la prison de Merida (ouest), selon un bilan de l’OVP, bien que le gouvernement n’ait admis que 12 décès « dus à des maladies qui se sont aggravées » au cours des violences.

« Les détenus ont le contrôle »

Pour M. Marmol, l’épisode de Merida illustre clairement que « dans les prisons vénézuéliennes, les détenus ont le contrôle », leurs leaders créant « de mini États dans l’État qui deviennent de grands monstres » ingérables pour les autorités.

Des 34 prisons du pays, « les prisonniers en contrôlent quasiment la totalité », a affirmé pour sa part Carlos Nieto, responsable de l’ONG Une fenêtre pour la liberté.

Les violences à Merida démontrent selon lui que « la dégradation du système pénitentiaire (…) atteint désormais des prisons qui étaient préservées », a-t-il estimé, rappelant que jusqu’à il y a peu, ce centre était pacifique et abritait même un programme public de musique symphonique.

La ministre des Affaires pénitentiaires, Iris Varela, une ancienne députée proche de Hugo Chavez, a été nommée en juillet 2001, après les émeutes de la prison de El Rodeo en juin, les plus meurtrières qu’ait connues le pays.

Un an plus tard, Mme Varela, qui a ordonné en mai 2012 l’évacuation contestée d’une prison du centre de Caracas après des semaines de violences, a assuré que le gouvernement avait « avancé » et porté « de grands coups à la mafia ».

Elle a en outre mis en place des procédures pour limiter les retards de procédures, réformer les prisons, proposer des emplois aux détenus et annoncé la création de 24 nouveaux centres de détention dans les deux prochaines années.

Mais pour les experts, le problème des prisons vénézuéliennes, qui abritent 50 000 détenus pour 14 000 places, selon les autorités, est aggravé par la faiblesse de leurs ressources – environ 7 $ par jour et par prisonnier, d’après l’OVP – et leur administration centralisée.

Et bien sur c’est du « déjà vu » : d’autres articles sur différentes mutineries et violences dans les prisons au venezuela :

http://www.lacote.ch/fr/monde/une-mutinerie-fait-28-morts-et-17-blesses-604-524192

http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve?codeEve=890

Ramon Sahmkow
Agence France-Presse
Caracas
source : http://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/201208/02/01-4561770-les-incontrolables-prisons-venezueliennes.php
 
 
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Une vingtaine de policiers à nouveau mobilisés à la prison de Saint-Gilles

La police de la zone Bruxelles-Midi a de nouveau été sollicitée samedi pour assurer la surveillance de la prison de Saint-Gilles. Au total, 20 inspecteurs et un commissaire assurent les services du matin et de l’après-midi à la prison, a-t-on appris auprès de la police de la zone Bruxelles-Midi.
La police fédérale prendre le relais pour assurer le service de nuit, comme elle l’a déjà fait durant la nuit de vendredi à samedi. La police avait déjà dû intervenir vendredi pour assurer la surveillance de la prison de Saint-Gilles. Vendredi midi, la moitié des membres du personnel administratif de la prison, ne se sentant pas en sécurité, avaient été autorisés par la direction à rentrer chez eux. Une rébellion lors d’un transfert de détenu vendredi matin avait mis le feu aux poudres. Mécontents que les policiers ne soient pas venus en renfort à 6h du matin, la plupart des agents avaient décidé de se mettre en grève l’après-midi. (MUA)

source : http://www.rtl.be/info/belgique/societe/896200/une-vingtaine-de-policiers-a-nouveau-mobilises-a-la-prison-de-saint-gilles en date du 28/07/2012

Cela fait suite à d’autres révoltes qui ont eu lieu dans cette prison et notament au début du mois :

Bruxelles – Emeutes à la prison de St-Gilles

BRUXELLES – A l’annonce d’une grève des services administratives et psychosociales dans les prisons, il y a deux semaines, des prisonniers de Saint-Gilles ont refusé de réintégrer les cellules. Ils ont barricadé le préau en attendant l’intervention de la police. La Police Fédérale est venue en masse, hélicoptère et autopompe inclus. Des affrontements ont alors eu lieu pour contrer l’intervention de la police. A noter que dans le quartier de Saint-Gilles, à nombreuses endroits, des policiers ont été postés lors des émeutes dans la prison.

2/7/2012

 
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Appel pour Levent Capa, détenu dans la prison de Berne

Dernières nouvelles, 25/07/2012

En 2011, après 11 ans de prison pour ses activités dans Devrimci-Sol (la
gauche révolutionnaire), Levent se rend en Europe : il redoute un second
procès et une lourde peine. Une fois en Suisse en 2011, il connaît son
premier contrôle de police et est contraint de donner ses empreintes à la
police. Dans la foulée, il dépose une demande d’asile. Puis, il s’en va en
France où il séjourne quelques mois.

Au mois de juin, Levent apprend par les autorités françaises qu’il a un
laissez-passer pour la Suisse. En effet, le fichier d’empreintes digitales
Eurodac indique qu’il est entré dans l’espace Schengen par la Suisse.
Aussi dans le cadre du règlement Dublin 2, il est contraint d’y retourner.
Il a également une convocation des autorités suisses. Avant de partir en
Suisse pour régulariser sa situation, il se rend au consulat suisse à
Paris pour savoir s’il risque d’être expulsé vers la Turquie une fois
arrivé en Suisse. Le consulat le rassure et lui explique qu’il ne sera pas
expulsé, qu’il pourra poursuivre sa demande d’asile et que les autorités
suisses lui donneront un hébergement et une allocation pour demandeur
d’asile. Le consulat l’assure aussi qu’il obtiendra le statut de réfugié
politique dans les 2 mois du fait de ses activités politiques et de la
gravité de la répression de la part de l’Etat turc qu’il a subie par le
passé et qu’il risque de subir à nouveau s’il retourne en Turquie.

Levent se rend en Suisse le 21 juillet. Le dimanche 23 juillet, il est
arrêté à Berne et enfermé au sein de la prison régionale de Berne dans la
section « détention administrative » pour étrangers. Ce que nous savons
aujourd’hui, c’est que la demande d’asile a été rejetée (mais depuis
quand ?) et que le délai de recours est dépassé. Il a entamé une grève de
la faim. Les flics parlent d’une expulsion vers la Turquie programmée pour
vendredi 27 juillet, dans 2 jours.

Nous exigeons la libération de Levent et le réexamen de sa demande d’asile
politique.

Toutes ces infos sont difficiles recueillir, nous ferons d’éventuels
corrections et compléments plus tard.

Toutes initiatives et aides sont les bienvenues. CONTACT :
libertepourlevent@gmail.com

Levent Capa
Prison régionale de Berne
GENFERGASSE 22
3011 Berne

Téléphone de France: 0041 31 634 46 41
Fax: 0041 31634 46 92
regionalgefängnis-bern@pom.be.ch

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Un homme de 46 ans se serait suicidé- détenu à la prison des Baumettes à Marseille.

Un homme de 46 ans, s’est pendu lundi après-midi dans sa cellule de la prison des Baumettes à Marseille. Les surveillants l’ont découvert pendu avec sa ceinture, lors d’une ronde. L’homme était incarcéré pour conduite sous l’emprise de l’alcool en récidive.

Ce détenu, condamné à un an de prison, avait fait une tentative de suicide lundi dans la matinée.

source : http://provence-alpes.france3.fr/info/un-detenu-se-suicide-a-la-prison-des-baumettes-74989837.html

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Rappel pétition de soutien à Ismalia Dioulde incarcéré à la prison du mûret à Toulouse… Quelques mots

Merci à tous ceux qui ont signé et à tous ceux qui vont le faire , merci de votre soutien inconditionnel, il m’est indispensable.

Seul , face au système judiciaire et carcéral , c’est le même combat que David contre Goliath …

Je me présente , je suis un jeune Parmi des milliers de la banlieue ouest parisienne qui a été piégé par les rouage de la justice française .

J’ai été condamné à 12 ans pour des braquages sans blessés ni violence , et 9 ans pour des faits similaire commis à la même période .

Dans 99% des cas les deux affaires aurait faite objet de jonction mais malchance moi je fais parti des 1% restant …

La justice a décidé d’additionner et me faire effectuer une peine démesurée comparé au faits c’est très cher payé .

Seul, ma voix n’importe peu , elle est inaudible .

Pour toutes ces raisons nous avons décider , mes défenseurs et moi même , de mettre en place une pétition et de déposer une demande de grâce partielle afin qu’ils fassent ce qu’ils auraient du faire depuis le départ la jonction , fusion des deux peines.

J’ai besoin d’un maximum de soutient , merci à tout ceux qui ont et épouseront ma cause .

Ismalia

 La pétition est encore en ligne, à signer si vous  ne l’avez pas fait : http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=Ismalia

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Bruxelles – Un prisonnier brûle une cellule d’isolement

Un début d’incendie à la prison de Saint-Gilles a été maîtrisé par les pompiers de Bruxelles samedi soir.

Un détenu avait bouté le feu à son matelas peu après 22 heures. Il avait au préalable reçu un rapport qui l’enjoignait à se présenter devant la direction de l’établissement pénitentiaire, a indiqué une source syndicale.

L’homme se trouvait seul dans une cellule privative. Le détenu n’aurait été que légèrement blessé et l’incident n’a donc fait aucune victime.

22/7/2012
source : http://www.dhnet.be/

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Chronique De Youv Derrière Les Barreaux

Chronique De Youv Derrière Les Barreaux En Librairie à partir du 26 juillet !
les deux premières brochures (5€ chacune) sont maintenant disponibles à la librairie Publico, 145 rue Amelot, métro République ou Oberkampf (mais pas encore à la librairie Lady Long Solo, fermée pour deux jours), dans le kiosque au centre commercial du val fourrée à mantes la jolie disponible à partir de demain.

Extraits :

Quartier mineur

je me demande se qu’il cherche en enferment des mineurs des l’age de 13ans ? A en faire des monstres ? moi je vois que sa…des mineurs ou pas une prison reste une prison,l’école du crime.
Une preuve d’impuissance face a ces enfant enfermé un mineur des l’age de 13ans est une preuve d’échec de ce système qui cherche une pathologie ou une maladie a des jeunes seulement hyperactif
on les enfermes puisqu’on les comprends pas en espèrent que l’enfermement va réglé le problème
mauvais calcul sa ne fait que retarder la bombe humaine, et quand elle explosera quelque année plus tard trop tard ramasse les débris a plusieurs cités a la ronde.
Un mineur quelque soi le délit ou le crime commis ne dois pas être juger ou considérer comme un majeur
j’ai vu des jeunes haut comme 3pomme pas dans une cour de récréation mais en promenade en quartier mineur en prison, ils formés une ronde ou marcher le long du murs en béton
13ans déjà menotté pied poing lié quel avenir pour ces jeunes ? Me dit pas que c’est pour leur bien car en prison il y a rien de bien
brûle tous tes diplôme ton code pénal au bûché de la clio qui flambe madame la juge vous avez failli a votre mission
ce pays ne connaît que le langage de la répression sous toute ces forme
ta vie vient de commencé mais déjà catalogué condamné pour finir comme tes aînés,ton cv se remplit de sanction disciplinaire tu n’est qu’un enfant mais on ta jugé comme un adulte,inconscient ta peine ta rendu conscient, encore puceau mais pourtant Marianne te la mise
a l’École du crime tu es surdoué tu gravis les échelons plus vite que la norme, tu pompes tu crapote bombe ton petit torse imberbe,tu roules ton premier join avec l’aide de ton codétenu du même age
de trois latte et te voilà acro a la marijuana…
bravo la réinsertion efficace la sanction qui te rend pire que tu es rentré
c’est mort maintenant tu est sponsoriser par la pénitentiaire au moindre faut pas la juge te renverra dans se moins 4 étoile luxe sans scrupule
premier samedi du mois t branché a minuit sur canal+ c’est la première fois que ton œil va se posé sur le corps d’une femme nue,plié en 4 mais bon lol dépêche toi de savouré a minuit pile couvre feu pour les mineurs plus de télé coupure d électricité ,mais ta encor une chance si tu veut prolonger ta séance appelle ton voisin de dessus majeur pour qu’il te descend sa rallonge et qu’il te branche
voilà comment le système éduque leur jeune récalcitrant,condamne les parent qui donne une fessé a leur gosse wech ok ok ba laisse brûle alors et éteint les cendres dans une émeute de toute une génération qui mange de la vache qui rit en garde a vue…et assume le nique la justice écrit sur le mur de l’hôtel de police
la violence gratuite n’existe pas t’inquiète pas a l’interpellation on en paye le prix lol
un mineur de 16ans c’est pendu au mitard avec les lassais de la juge d’instruction, un corps d’enfant retrouvé mort en prison devient martyr de la justice française
le président sortent avais sortie que la délinquance étais dans l’a d n donc génétique je sais pas de qui il hérite çà bêtise mais sa mérite un karcher lol

un enfant laissons le dans le jardin d’enfant même si il saute le portail pour accédé a la cour des grands

youv

http://www.facebook.com/pages/Chronique-de-Youv-derri%C3%A8re-les-barreaux-2/279313005439458

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Lettre de Grégory Nosibor, alors détenu à la maison d’arrêt d’Annoeullin, du 28 mai 2012, (G.E.P.)

Je m’amène vers toi, dans le cadre d’un second récit proprement lié à ma vie carcérale que je voudrais faire partager aux lecteurs de votre blog.

J’aimerais parler de cette merde que le système carcéral vous inflige pour ne pas être auprès des vôtres. Cela fait près de cinq années que je suis écroué dans divers endroits du nord de la France car les administrations fonctionnent par ce qu’on appelle communément des directions interrégionales et celle dont je fais partie pour le moment est la direction interrégionale de Lille. Ma famille habite sur la région parisienne, il m’est quasiment impossible d’accéder à la direction interrégionale de Paris. Sauf dans le cas où vous auriez un ami ou proche travaillant au ministère de la justice pour pousser votre dossier ce qui n’est vraisemblablement pas mon cas. Faut le reconnaitre !

Alors j’ai décidé de me faire exclure d’établissement en établissement quoi qu’il m’en coute. N’ayant pas vraiment grand-chose à perdre sauf quelques remises de peine en moins, je me fais transférer par mesure d’ordre et de sécurité sur l’ensemble de la direction interrégionale de Lille. Une fois que toutes les taules de cette direction interrégionale ne voudront plus de moi, ils trouveront une autre direction interrégionale pour m’y placer.

Je vomis ce système qui ne veut pas voir la souffrance des gens qu’elle condamne. Etant un réfractaire du système pénal tant que carcéral, je fais preuve d’impavidité à l’égard de ces gens et de ce système même si cette révolte bouillonne au fond de mon être prêt à exploser. Je vomis l’ascendant qu’un homme peut avoir sur un autre. Et c’est pour cela que des gens comme moi n’en ressortent que plus amères. Je me suis demandé à maintes reprises pourquoi tant de stratagème. Enfin, je pense en connaître les raisons, maintenant : toucher la personne au plus profond d’elle-même et, une fois le mental atteint, vous n’êtes plus que l’ombre de vous-même.

Alors ma devise reste celle-ci : gardez une part de révolte et de haine en vous ne peut que vous tenir éveillé de tout cela. Mais sachez canaliser tout ceci car sinon cela vous emmènera loin, voire vous coûtera la prison à vie.

Pour tout vous dire, je suis incarcéré à la prison d’Annœullin, dans le Ch’Nord, près de Lens, comme les ch’tis diraient, depuis le 10 janvier 2012. Cette taule de merde fêtera ses un an d’ouverture dans quelques semaines. L’impéritie tant que la gabegie du personnel ne peuvent que vous donner une idée toute faite de l’endroit où vous vous trouvez.

Que je vous explique en grande ligne. Je suis arrivé ici par le biais d’un transfert disciplinaire (mesure d’ordre et de sécurité, ne jouons pas sur les mots). Donc mon but, dès mon arrivée dans cet établissement, était de redemander un rapprochement familial sur la direction interrégionale de Paris, toujours, qui n’a pas abouti au final, prétextant que je n’avais pas de justificatif de domicile pour me foutre dans le trou du cul du Ch’Nord. Allez y comprendre quelque chose ! Mais que pour y repartir il me fallait des justificatifs de domicile. C’est à peine croyable. Voilà le système hypocrite, typiquement français, que je réfute. L’administration connaît les endroits respectifs de chacun d’entre nous, mais quand cela arrange bien, on fait celui ou celle qui ne veut pas voir. Alors maintenant, pour organiser mon énième transfert, je viens tout simplement de me familiariser avec les murs du quartier disciplinaire (mitard) pour ne plus en sortir jusqu’à mon transfert.

La direction déteste que les détenus agissent de la sorte car ceci les met dans de mauvaises positions et ils n’ont pas d’autres choix après un certain temps de vous transférer. Certes, je ne choisirai pas mon lieu de destination mais je ne resterai pas non plus dans un trou à rats comme celui-ci. Mentalement parlant, je ne m’y retrouve pas du tout. A trop rester dans un endroit, vous devenez institutionnalisé car le système carcérale vous déteint dessus et moi, à cela, je dis non. Je veux ressortir grandi de mes erreurs tant que de mes échecs. Et non pas comme un détritus façonné à l’image du système carcéral. Je ne demande pas grand-chose mais même ce petit peu a l’air dérangeant pour certains.

Le 30 avril 2012, j’ai eu un entretien avec le directeur adjoint, Jean-François Nourrisson, suite à une commission de discipline qui s’est réunie pour moi, pour le fait d’avoir possédé une arme de fabrication artisanale dans la cellule que j’occupais. Le directeur adjoint, faux-cul comme on ne peut pas l’être, me sanctionne de 10 jours de sursis de cellule disciplinaire. Moi, n’étant pas à la sanction prête de 10 jours de sursis, je lui fais part de mon envie de quitter cet établissement, quitte à aller au trou illico presto et cela n’a pas changé la donne d’être éloigné une fois de plus de ma famille pour la énième fois encore. Alors, le faux cul qu’il est me fait savoir que je n’ai pas à m’inquiéter, qu’il n’avait qu’une parole, à compté du 4 mai prochain il serait à même de me tenir informé de la situation de mon transfert initialement prévu qu’il ne manquera pas d’appuyer. Le 4 mai passe, je ne vois rien venir, il n’a même pas le courage de me tenir informé par courrier de la position du transfert. Et les jours passent et défilent jusqu’au 22 mai dernier où j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes et de mettre cette petite merde en face de ses responsabilités. Alors, je décide de me faire accompagner bien sagement au quartier disciplinaire car je refuse de rentrer dans la cellule qui m’a été affectée au bâtiment. Alors, l’agent d’étage appelle ses collègues en renfort tant que son supérieur hiérarchique pour prendre acte de l’incident. Je suis menotté et mené au quartier disciplinaire le mardi 22 mai dernier à 10h25. Le lendemain, c’est-à-dire le 23 mai, la commission se réunit pour statuer sur mon cas et je me retrouve confronter au directeur adjoint qui me sert tout un tas de balivernes à dormir debout. En voyant que je campe sur mes positions de mon refus de réintégrer le bâtiment, il me sanctionne de 14 jours de quartier disciplinaire. Je ne suis ni à mon premier transfert et ni à mon premier blocage donc il fera comme il veut mais mon transfert sera validé car je ne lui laisse pas le choix à ce gratte papier.

J’emmerde ces gens qui brassent du vent et qui se croient au dessus de tout le monde en pensant même que tu es dupe alors qu’il n’est que le dupe de lui-même. Imaginez que ça fait cinq ans que je n’ai pas de relations avec l’extérieur, même mon dernier patin je me demande à quel endroit il a eu lieu alors à chaque fois qu’on me transfère, je revis un peu plus.

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47ème suicide ou mort suspecte connu(e) en détention en 2012

Le 12 juillet 2012 au Centre Pénitentiaire Remire-Montjoly – Guyane
Suicide avec son rasoir de Dominique Ménard, 49 ans, au quartier arrivant.

Nous exigeons, les familles et proches exigent la vérité de la part de l’administration pénitentiaire et des autorités judiciaires afin que toute la lumière soit faite sur ces nouveaux décès.

Les familles et proches souhaitent une vraie prise en compte de leurs souffrances et une aide directe de la part de l’administration pénitentiaire.

Les autorités judiciaires doivent assumer toutes leurs responsabilités sur ces nouveaux décès.

47 suicides et morts suspectes connus depuis le 1er janvier 2012

Nous savons que ces chiffres ne reflètent pas la réalité. La création de l’Observatoire des suicides et des morts suspectes sur le site prison.eu.org a permis d’interpeller l’opinion publique. www.prison.eu.org/spip.php ?page=rubrique&id_rubrique=68

« L’ensemble des études pointent comme des périodes de particulière vulnérabilité, outre l’entrée en détention, certains moments particuliers : la période correspondant au jugement ; le placement au quartier disciplinaire ; la période postérieure à une tentative de suicide ou à une automutilation. ». Circulaire du 26 avril 2002 NOR JUSE0240075C sur la Prévention des suicides dans les établissements pénitentiaires.

« Le droit à la vie : il est nécessaire de montrer que l’administration pénitentiaire doit tenir compte de cette obligation dans la mise en place de certaines procédures (quartier disciplinaire, isolement…). ». Conclusion du 20 octobre 2003 du Rapport de la CNCDH sur les droits de l’homme en prison.

Contact Presse : Milko Paris, tél. 06 60 17 33 42
mail. redaction@banpublic.org

[Omerta : Par extens. Loi du silence imposée par un groupe. (Le nouveau Littré, 2006) Le véritable problème posé par ces statistiques est qu’elles sont globales : l’administration pénitentiaire se garde bien de communiquer le détail de son décompte macabre. Elle « omet » de publier la date, l’âge, le lieu dans la détention (quartier disciplinaire, quartier d’isolement cellule d’arrivant etc…), et cultive l’opacité la plus absolue lorsqu’il s’agit d’obtenir des explications précises quant aux conditions dans lesquelles ces femmes, ces enfants, ces hommes sont décédés. Ces statistiques, transmises par l’Administration Pénitentiaire, ne disent rien sur les souffrances des proches, leur prise en charge psychologique, leur prise en charge financière, et sur la manière dont l’information leur est transmise ou pas.]

 


Ban Public –  portail d’information sur les prisons : http://prison.eu.org/

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