Mort d’un détenu à la maison d’arrêt de Rochefort (17)

Un détenu de 40 ans est mort dans sa cellule la nuit de mardi à mercredi à la maison d’arrêt de Rochefort.

L’homme, qui était en détention provisoire depuis un an et venait d’être renvoyé devant une Cour d’assises pour une affaire de viol sur mineur, a été victime d’un malaise avant 3H00, et les secours n’ont pu le ranimer, a-t-on précisé auprès du parquet de La Rochelle.
L’autopsie a conclu à une régurgitation à l’origine du décès, mais l’enquête de police devait déterminer si celle-ci était de nature accidentelle, ou consécutive
à un geste suicidaire par absorption de médicaments. Le détenu était sous médication.

Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/poitou-charentes/2014/08/28/mort-d-un-detenu-la-maison-d-arret-de-rochefort-17-539390.html
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Personne entre les mains de la justice tué lors de son transfert par un gendarme

Le responsable de la mort d’un jeune détenu de 23 ans, un gendarmea obtenu le statut de témoin assisté dans cette affaire, contrairement aux réquisitions du parquet qui demandait sa mise en examen.

«Le juge n’a pas prononcé la mise en examen demandée par le procureur et conféré le statut de témoin assisté» au gendarme, a précisé son , Me Thierry Moser. 

«Dans l’esprit du juge il y a donc très peu d’éléments à charge (contre le gendarme), voire aucun» a-t-il ajouté, se disant «très heureux de ce résultat».


très peu d’élements à charge ALORS QUE LE GENDARME A TIRE SUR LE JEUNE HOMME UNE BALLE DANS LA TETE. On peut pretexter LA LEGITIME DEFENSE aussi face a UNE PERSONNE MENOTEE ? !


Le procureur de Colmar Bernard Lebeau avait requis sa mise en examen pour «violences volontaires ayant entraîné la  sans intention de la donner», avec la circonstance aggravante que ces violences avaient été commises par un dépositaire de l’autorité publique. Ces qualifications faisaient risquer au gendarme jusqu’à 30 ans de prison.

Le gendarme affirme avoir tiré «face à un péril imminent»

Mardi après-midi un détenu de 23 ans a été tué par ce gendarme sur l’A35, alors qu’il avait été extrait de sa cellule à Strasbourg pour être entendu par un juge d’instruction à Colmar dans une affaire de vols à main armée. Selon le procureur, le détenu a soudainement agressé la gendarme assise avec lui à l’arrière et «voulait à toute force lui prendre son arme de service».

Le gendarme conducteur aurait alors arrêté le véhicule sur la bande d’arrêt d’urgence, puis tenté de maîtriser le détenu avec son bâton de défense. Tandis que l’homme et la gendarme luttaient pour s’emparer de l’arme à feu, tombée sur le bitume, le gendarme aurait décidé de tirer pour neutraliser l’agresseur, estimant qu’il y avait un «péril imminent pour lui et sa collègue», selon le procureur.

Avant la décision de juge, l’avocat du détenu, Me Renaud Bettcher, avait déclaré à qu’il fallait que «cette instruction, comme d’autres, soit un message lancé aux forces de l’ordre pour leur dire qu’elles ne peuvent pas rester dans l’impunité».

 

Source ( avec quelques modifs …  ) : http://www.leparisien.fr/faits-divers/colmar-un-detenu-tue-pendant-son-transfert-27-08-2014-4089803.php

 

 

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Le juge est une femme… raciste

Mohamed, arrêté après avoir participé à une manifestation de soutien à la Palestine, comparaissait le 16 juillet devant la 23ème Chambre du Tribunal correctionnel de Paris*.

Rappel des faits

Mohamed, son petit frère et un ami marchent tranquillement dans la rue.

Une voiture de police s’arrête brusquement à leur hauteur, en sortent des policiers visiblement prêts à en découdre.

Les policiers interpellent violemment les deux frères pour un contrôle d’identité.

L’ami, blanc, n’est pas interpellé.

Le petit frère rechigne à se laisser brutaliser. Il est roué de coups. Mohamed tente de s’interposer, demandant à comprendre ce qui se passe. Les policiers lui disent de la fermer, le rouent de coups de poing, de coups de pied, le plaquent au sol. Mohamed tente de se défendre. Un des policiers lui étrangle le cou en lui disant : « Tu n’as rien à faire en France, si tu veux te battre pour la Palestine, va en Palestine ! ».

Mohamed est menotté, embarqué au commissariat, placé en garde à vue.

Comparution immédiate.

Le procès

Mohamed est dans le box des accusés. La juge commence par se moquer de son nom de famille, la consonance maghrébine la fait beaucoup rire.

Les policiers appelés à la barre expliquent avoir interpellé le prévenu et son frère au titre de la Loi anti-burqa, car ils portaient un keffieh autour du cou.

Mohamed, le visage portant encore la trace des nombreux et violents coups des policiers, ayant eu un jour d’ITT, estime qu’il a subi un contrôle abusif. La juge lui dit que ce n’est pas à lui d’estimer si le contrôle a été abusif. D’ailleurs ça suffit, il n’est pas là pour s’exprimer, elle sait très bien dans quel mode il était ce jour-là, dans son accoutrement (il portait une djellaba NDLR), elle sait très bien qu’il revenait de cette manifestation pro-palestinienne. Mohamed l’admet, mais il veut préciser que… La juge lui coupe la parole, elle l’a assez entendu.

L’avocat de Mohamed parle des contrôles policiers répétés, une fois par semaine en moyenne, dont son client est victime. Le procureur voit dans cet élément une preuve supplémentaire de la culpabilité de Mohamed. En effet selon lui, puisque Mohamed subit très régulièrement des contrôles policiers, il aurait du savoir qu’en cas d’interpellation, il faut se laisser faire, sous peine de voir la situation s’aggraver.

Le verdict

Après délibération, la dureté des peines prononcées à l’encontre des protagonistes est très variable :

– Concernant les policiers ayant discriminé, insulté, humilié, agressé, mis arbitrairement en garde-à-vue : pas de peine de prison, pas de TIG, pas d’amende.

– Concernant le procureur, ayant humilié, insulté, fait un réquisitoire discriminatoire : pas de peine de prison, pas de TIG, pas d’amende.

– Concernant la juge, ayant discriminé, humilié, insulté, prononcé une condamnation scandaleuse : pas de peine de prison, pas de TIG, pas d’amende.

– Concernant Mohamed, victime d’une grave atteinte à son droit de circuler librement, victime d’une grave atteinte à son droit de manifester, victime d’une violente agression physique policière, victime de discriminations, victime d’insultes à caractère raciste, victime d’une arrestation abusive, victime d’un enfermement en garde-à-vue abusif : 4 mois de prison ferme pour rébellion, avec incarcération immédiate.

Normal. La France.

Soutenons nos frères et sœurs, prisonniers politiques, arrêtés lors des manifestations pour Gaza.

Comme nous, l’État français sait que les quartiers populaires se conscientisent aujourd’hui massivement à travers le combat héroïque que mène le peuple palestinien contre l’oppresseur sioniste. En cherchant à tuer notre soutien aux Palestiniens, et plus encore notre soutien à la résistance armée, l’État français veut évidemment empêcher toute remise en question de son engagement sioniste. Mais il cherche aussi à tuer chez nous toute forme de résistance et de lutte contre l’oppression raciste et islamophobe que nous subissons.

C’est cette « rébellion » que la juge, parfaite incarnation du système raciste dans ce qu’il a de plus vulgaire, a voulu punir en condamnant Mohamed.

Il nous faut être conscients de l’enjeu de soutenir nos frères et sœurs, détenus suite aux manifestations pour Gaza, que nous devons considérer comme des prisonniers politiques. Il nous faut être solidaires face aux tentatives d’intimidation pour empêcher les quartiers populaires de se conscientiser et de s’organiser politiquement, et pour nous empêcher de soutenir la résistance pour la libération de la Palestine.

Le collectif « Liberté pour nos détenus lors des manif pour Gaza » organise la caisse destinée à soutenir les détenus suite aux manifestations pour Gaza (prise en charge des frais de justice, des amendes, soutien aux familles…).

Pour soutenir :

 Contact FB de « Liberté pour nos détenus arrêtés lors des manifs pour Gaza »

– Contact mail : temoignages.manif@gmail.com

Par le GAB

*Ce texte n’est pas une parodie. Ce qui est décrit, notamment la scène du Tribunal, relate très exactement ce qui s’est passé.

Le juge est une femme... raciste
Source : http://artdelapaix.over-blog.com/2014/07/le-juge-est-une-femme-raciste-mohamed-accuse-d-avoir-participe-a-une-manifestation-de-soutien-a-la-palestine-comparaissait-le-16-jui
https://www.facebook.com/pages/Libert%C3%A9-pour-nos-d%C3%A9tenus-arr%C3%AAt%C3%A9s-lors-des-manifs-pour-Gaza/307211249456461
https://www.facebook.com/contretousleslieuxdenfermement
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Le néolibéralisme remplit les prisons

Moins de 50 personnes sous les verrous pour 100 000 habitants en Islande, plus de 700 aux Etats-Unis, le taux d’incarcération varie, en 2013, de 1 à 14 parmi les 34 pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques). Politique pénale plus ou moins répressive, particularismes régionaux, plusieurs éléments expliquent ces fortes disparités. Mais elles sont aussi dues aux différentes politiques économiques mises en œuvre. Dépenses sociales, pauvreté, inégalités : les grands critères macroéconomiques résonnent ainsi fortement avec le taux d’incarcération.Ce phénomène n’est pas nouveau. Le sociologue Loïc Wacquant (1) le résume ainsi, en 2010, dans la revue Mouvements (2) : «Le consensus de Washington sur la dérégulation économique et la réduction de la protection sociale a, de fait, été élargi pour englober le contrôle punitif de la criminalité sur un mode pornographique et managérial, la « main invisible » du marché appelant le « poing de fer » de l’Etat pénal.» Une dérive intimement liée au modèle économique néolibéral et originaire, comme le consensus de Washington, des Etats-Unis. Les élites dirigeantes des nations séduites par les «Chicago Boys» de Milton Friedman dans les années 70, explique Wacquant, étaient «vouées à s’éprendre des « New York Boys » de Rudy Giuliani [ex-maire de New York, partisan de la tolérance zéro, ndlr] dans les années 90, lorsque le temps fut venu de contenir les conséquences ramifiantes de la restructuration néolibérale et de faire face à l’instabilité sociale endémique».Car là où la révolution néolibérale progresse sans entrave, note l’auteur, «la dérégulation du marché du travail à bas salaires nécessite la réorganisation restrictive de la protection sociale pour imposer l’emploi précaire». Ces deux processus déclenchant à leur tour «l’activation et le renforcement de l’aile pénale de l’Etat, d’abord pour réduire et contenir les dislocations urbaines causées par la diffusion de l’insécurité sociale […], ensuite pour rétablir la légitimité des dirigeants politiques discrédités pour avoir organisé […] l’impuissance du Léviathan sur les fronts social et économique». A contrario, «là où la néolibéralisation a été contrariée sur les plans de l’emploi et de la protection sociale, l’élan vers la pénalisation a été coupé ou détourné, comme l’indique [l’exemple] des pays nordiques». Une thèse qui se retrouve dans les graphiques ci-dessous, où nous avons donc croisé taux d’emprisonnement et différentes données économiques récentes.

LE RÔLE PRÉVENTIF DES DÉPENSES SOCIALES

Si le lien entre taux d’incarcération et niveau de dépenses sociales publiques ne saute pas forcément aux yeux à la vue du tableau, une étude plus détaillée des deux séries de données montre une plus grande fréquence de haut niveau de dépenses sociales parmi les pays au taux d’incarcération le plus faible. Ainsi, dans la première catégorie de pays (les 17 Etats les plus prompts à enfermer leurs concitoyens), seuls deux consacrent plus d’un quart de leur PIB en dépenses sociales, contre huit dans la seconde moitié. Par ailleurs, la moyenne du taux de dépenses sociales dans le premier tiers de la liste (les 11 pays les plus «incarcérateurs») est de 17,5 % du PIB, contre 24,5 % pour les 11 pays les moins incarcérateurs.

FORTE IMPOSITION, PEU D’INCARCÉRATIONS

Assez logiquement, le taux de prélèvements obligatoires (PO) est lui aussi corrélé au taux d’incarcération, le financement des dépenses sociales nécessitant un haut niveau d’impôts. Même si les impôts peuvent s’orienter vers d’autres priorités. Ainsi, les Etats-Unis, dont les PO ne sont pas négligeables, consacrent deux fois plus de moyens (en part de PIB) à la défense que la France. Reste qu’au sein de la première moitié de pays – les plus incarcérateurs -, aucun n’applique un taux de PO de plus de 40 % du PIB, alors qu’ils sont sept dans ce cas dans la seconde moitié. Par ailleurs, parmi le premier tiers de pays, le taux moyen de PO est de 29,5 %, contre 37,7 % pour les 11 pays les moins répressifs.

LIMITER LES INÉGALITÉS FREINE LA CRIMINALITÉ

Le taux d’incarcération semble aussi étroitement lié aux inégalités de revenus. L’indicateur d’inégalités correspondant, après redistribution sociale (versement des diverses prestations), au rapport entre le revenu moyen des 10 % de la population les plus aisés (9e décile) et le revenu moyen des 10 % les moins favorisés (1erdécile). Là encore, la statistique économique semble confirmer la logique sociale : plus une société limite les inégalités, moins les tensions, et donc les incarcérations liées à la criminalité, sont importantes. Ainsi, au sein de la première moitié de pays (les plus incarcérateurs), seuls 4 affichent un rapport d’inégalités de revenus inférieur à 4, contre 12 pays au sein du second groupe. Enfin, parmi les 11 pays les plus accros à la détention, le niveau d’inégalités moyen est de 5,34 contre 3,65 pour les 11 Etats au taux d’emprisonnement le moins élevé. 

 LA PAUVRETÉ, UN FACTEUR DE RISQUE

Moins de redistribution sociale conduit le plus souvent les sociétés concernées à connaître un taux de pauvreté plus important. Et, selon les données de l’OCDE, un taux d’emprisonnement supérieur. Ainsi, au sein de la première moitié de pays (les plus incarcérateurs), seuls 4 affichent un taux de pauvreté (correspondant à 50 % du revenu médian*) inférieur à 10 % de la population, contre 11 pour les pays de la seconde moitié. Par ailleurs, les 11 Etats les plus incarcérateurs enregistrent, en moyenne, un taux de pauvreté de 13,6 %, contre 8,7 % pour les 11 pays au taux d’incarcération le plus faible.* Le revenu médian partage la population en deux parties égales, la moitié gagnant plus, l’autre moins. 

 LE TAUX DE CHÔMAGE NE JOUE PAS

Le niveau d’incarcération ne semble nullement corrélé au taux de chômage. Ainsi, les Etats-Unis, pays champion du remplissage des prisons, connaissent un taux de chômage de 8,2 % (en 2012), soit le même niveau que la Suède, au taux d’incarcération très faible. Si lien il y a, il est plutôt inattendu et joue essentiellement pour les Etats-Unis. En effet, le taux d’incarcération outre-Atlantique est si élevé qu’il peut peser – indirectement – sur le taux de chômage : avec 2,3 millions de personnes sous les verrous pour 158 millions d’actifs, les Etats-Unis minorent ainsi de 1,43 % leur population potentiellement active et diminuent d’autant leur taux de chômage… A titre de comparaison, ce taux est de 0,2 % pour la France. (1) Enseignant à Berkeley (Etats-Unis), auteur des «Prisons de la misère» (éd. Raisons d’agir).(2) Revue «Mouvements» n° 63.

Luc PEILLON

Source: http://www.liberation.fr/economie/2014/05/23/le-neoliberalisme-remplit-les-prisons_1025274
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Prison de Valenciennes ( 30.07.2014 ) : un détenu retrouvé mort dans sa cellule

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C’est à la maison d’arrêt de Valenciennes que le corps sans vie d’un jeune détenu a été découvert ce mercredi matin. PHOTO BRUNO.FAVA.</p>
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PHOTO BRUNO.FAVA.

Triste découverte que celle qui a été réalisée ce mercredi matin à la maison d’arrêt de Valenciennes.

Vers 11heures du matin, le corps sans vie d’un jeune détenu de 30ans a été découvert dans sa cellule.

Il était incarcéré à la maison d’arrêt de Valenciennes depuis le 14 juillet « dans le cadre de deux peines d’emprisonnement pour délits routiers, détention de stupéfiants et outrage à personnes dépositaires de l’autorité publique », précise le procureur de Valenciennes.

Pour l’heure, c’est la piste d’un suicide par absorption médicamenteuse qui est privilégiée par l’enquête. De nombreux emballages vides de médicaments ont en effet été retrouvés dans la cellule.

À noter qu’une autopsie et une expertise toxicologique ont été requises, afin de pouvoir faire la lumière sur les circonstances de ce dramatique décès.

Source : http://m.lavoixdunord.fr/region/maison-d-arret-de-valenciennes-un-detenu-retrouve ia27b36956n2300722
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Pétition en soutien à un homme détenu :  » A 46 ans, il en compte 32 derrière les barreaux … »

En prison dès l’âge de 12 ans

 Gary Harel, considéré comme une tête de réseau, a écopé de huit ans de prison, la peine la plus forte. Avant cette affaire de stups, sa spécialité était plutôt les vols et les braquages. Son casier judiciaire compte dix-neuf mentions, dont trois condamnations en cour d’assises pour 12, 14 et 18 ans de réclusion.

Né à Nice, d’un père gitan et d’une mère africaine, Gary Harel connaît la prison pour la première fois en 1978. Il n’a pas 13 ans. « Il tombe pour un vol de canard… Après, il a rencontré des gens »,éclaire son avocate Me Ariane Sibout. « En prison, on perd tout, on est seul. Les premières connexions, c’est là que vous les faites », avait dit la veille son voisin de box, Mohamed Guagua, trafiquant de stupéfiants aguerri.

Derrière son avocate, Gary Harel garde cette même expression fermée. « Ce soir, il va retourner dans son caniveau. Et il se punit déjà lui-même. Est-ce qu’il va mourir en prison ? »interroge-t-elle lui demandant de montrer sa main gauche. « Il s’est tranché le petit doigt ; il a des lacérations et des cicatrices partout. À Fresnes, on l’a carrément dépendu… » Dans la salle d’audience, on entendrait une mouche voler. « Cette situation, selon Me Sibout, c’est l’échec du système judiciaire. » Face à ce constat, elle aimerait « trouver un peu d’espoir. Il faut l’aider à retrouver de la dignité ».

(… ) 

Il était libérable en 2028. Sa sortie de prison est à présent envisageable… à l’horizon 2036. Gary Harel aura 70 ans.*

Ses proches ont mis en ligne une pétition afin que Gary obtienne une libération conditonnelle, soutenons-les ! :

http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/a-tout-le-monde-diminuer-la-peine-ou-demander-la-sortie-de-mr-harel-gary

 

* extrait de : http://www.caen.maville.com/actu/actudet_-a-46-ans-il-en-compte-32-derriere-les-barreaux_52656-2123161_actu.Htm
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Prison d’Alençon-Condé. Incarcéré loin des siens, il saisi la justice

Un détenu demande le remboursement des frais de déplacement de sa famille. Son avocate se dit prête à plaider devant la cour européenne des droits de l’Homme.

Au centre pénitentiaire d’Alençon-Condé (Orne), un détenu a saisi le tribunal administratif de Caen pour demander la prise en charge des frais de visite de sa compagne et de son enfant, qui vivent à 440 km, dans le Nord. « C’est une première en France, affirme son avocate, Me Bechlivanou-Moreau, spécialisée dans le respect des droits de l’Homme en prison. La Cour pénale internationale reconnaît aux détenus le droit au respect effectif de la vie familiale, et en déduit que ce droit est aussi celui de ses proches. »Selon Me Bechlivanou-Moreau, « si ce détenu n’est pas incarcéré dans un établissement pénitentiaire proche du domicile de sa famille, ce qu’il demande en vain, l’État doit payer les frais de déplacement au parloir, une fois par semaine et si la distance est supérieure à 50 kilomètres. »

Source :http://www.ouest-france.fr/node/2656505

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Commémoration de Lamine Dieng tué par des policiers à Paris

Titre: Commémoration de Lamine Dieng tué par des policiers à Paris
Lieu: rue des amandiers/ M°père Lachaise/ gambetta
Lien vers: Cliquer ici
Description: Il y’a 7 ans Lamine a été interpellé à paris 20e par 8 policiers, ils se mettent à 5 sur lui et pratique une clé d’étranglement sur Lamine qui lui sera fatale. 7 ans après que la famille se soit porté partie civile, la justice vient de leur transmettre une ordonnance de non-lieu. La famille fait appel.Soutenons-les ! Vérité et Justice pour Lamine et toutes les victimes de la police
Heure début: 14h30
Date: 2014-06-21
Heure fin: 19h00

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PROCHAINES MOBILISATIONS POUR LES VICTIMES DE LA POLICE

Mobilisation pour Dorsaf Briki et Walid Klai ( comité de soutien Justice Pour Hakim Ajimi tué par la police à grasse ):lundi 2 juin à 14h00 – cour d’appel d’Aix-en-Provence

Le 11 Juin à Argenteuil pour Ali Ziri  ( http://collectif-ali-ziri.over-blog.com/ )

le 21 juin pour Lamine Dieng

Lire plus :

tract28mai

 

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Pour Eric Blaise mort à la prison de Fleury-Merogis

Rappel des faits :

Eric Blaise, 28 ans, est interpellé avec des amis alors qu’il s’amusait à tirer sur des canettes de bière avec un simple pistolet à billes. Il est condamné en comparution immédiate à quatre mois de prison dont 2 mois ferme. Il rentre le samedi 12 novembre à Fleury-Mérogis, il est retrouvé mort le dimanche matin. Pour l’administration pénitentiaire, Eric se serait donné la mort en se projetant contre les murs de sa cellule. Pourtant sa dernière lettre en prison contredit la thèse du suicide, et les photos prises par la famille à la morgue, visage recouvert de bleu, semblent au contraire indiquer que des violences lui ont été portées. Les témoignages des medecins et des gardiens comporte beaucoup de contradictions. Et malgré deux versions des possibilités de sa mort lors des autopsies la justice a requis un 1 non lieu.

 A l’heure actuel ni l’administration pénitentiaire ni la justice n’a reconnu sa responsabilité.

 Comment se fait-il que des vies sous la responsabilité de l’état peuvent être arrachées et que pour obtenir reconnaissance les familles doivent se battre ?

*Nous devons nous battre afin que les détenu(e)s mais aussi leurs familles soient respectées.*

 Faites tourner le blog : http://ericblaise.canalblog.com et n’hésitez pas à nous contactez si vous voulez organisez des actions de soutiens aux détenus, aux familles de détenus ou pour dénoncer les violences et crimes d’états.

Si vous voulez des stickers pour que la mémoire de Eric Blaise ne soit ni oubliée ni bafouée : contrelenfermement@riseup.net

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