Suicide d’un détenu à mobilité réduite au centre de détention de Roanne

Un homme à mobilité réduite, âgé d’une quarantaine d’années, s’est suicidé dans la nuit de vendredi à samedi dans sa cellule au centre de détention de Roanne (Loire), a-t-on appris samedi de source syndicale.
Il n’était pas connu comme étant suicidaire mais se plaignait d’être réduit à l’état de « légume », selon la CGT.
Ce détenu qui ne posait pas de problème s’est pendu et son corps inanimé a été découvert lors d’une ronde matinale.

L’administration pénitentiaire n’était pas joignable samedi en milieu de journée pour confirmer cette information.

http://www.leparisien.fr/lyon-69000/suicide-d-un-detenu-a-mobilite-reduite-au-centre-de-detention-de-roanne-24-11-2012-2351903.php

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Dépêches Suicide d’un détenu au centre de détention de Toul

Dépêches
Suicide d’un détenu au centre de détention de Toul
21 novembre 2012 à 16:08
Les barreaux d’une prison

Un détenu de 34 ans a été retrouvé pendu mardi dans sa cellule du centre de détention de Toul (Meurthe-et-Moselle), où il purgeait une peine pour trafic de stupéfiants, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

« Le détenu a été retrouvé pendu avec un câble électrique, mardi vers 19H00 », a indiqué à l’AFP une responsable syndicale pénitentiaire FO, Fadila Doukhi.

« Il s’était enfermé dans sa cellule, le porte a dû être ouverte à l’aide d’une disqueuse électrique », a-t-elle précisé.

Le détenu était incarcéré depuis 2008 et avait été transféré à Toul en 2010.

« Il était libérable dès mars 2014, mais il ne parvenait pas à faire renouveler son titre de séjour: il ne pouvait donc pas préparer sa sortie, cette attente a été trop difficile », a estimé auprès de l’AFP son avocate, Me Karine Laprévotte, qui s’est par ailleurs interrogée sur « les conditions de détention ».

Selon la responsable FO, « aucun courrier n’a été laissé, et aucun risque suicidaire n’avait jusqu’alors été mis en évidence ».

http://www.liberation.fr/depeches/2012/11/21/suicide-d-un-detenu-au-centre-de-detention-de-toul_862064

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Caen. Une détenue transsexuelle se suicide au centre de détention

Faits divers samedi 17 novembre 2012

Le centre de détention de Caen.

Le centre de détention de Caen.

Jean-Yves DESFOUX.

Un détenu transsexuel s’est pendu dans la nuit de mercredi à jeudi dans sa cellule du centre de détention de Caen, a-t-on appris samedi auprès de l’Observatoire international des prisons (OIP).

Selon l’OIP, le détenu est mort vendredi, après s’être pendu à l’aide du cordon électrique d’une télévision. Il venait d’apprendre que son « recours pour obtenir l’autorisation d’utiliser le prénom Nathalie avait été rejeté » et écrivait « une énième lettre pour demander une prise en charge médicale (une hormonothérapie pour un changement de sexe : NDLR) ».

« Personne ne lui répondait »

« Depuis plus d’un an, elle demandait des informations sur les structures médicales spécialisées dans la prise en charge des transsexuelles. Personne ne lui répondait au niveau du centre pénitentiaire », a ajouté l’OIP, dans un communiqué, en ajoutant que le détenu « a subi de nombreuses brimades : non prise en compte de sa transsexualité, refus réguliers de ses demandes de vêtements féminins, de produits spécifiques ».

L’administration pénitentiaire, a confirmé la pendaison du détenu sans vouloir commenter les raisons de son geste.

Source: http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Caen.-Un-detenu-transsexuel-se-suicide-au-centre-de-detention_39382-2134183_actu.Htm

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765 raisons d’en finir avec toutes les prisons

« Les bénéfices, ça se divise. La réclusion, ça s’additionne. » Michel Audiard
Sans équivoque, ce livre ne cache pas ses intentions. Libertaire jusqu’au bout de ses 358 pages, il est aussi un outil pour comprendre ce qu’est LA prison. Jamais à ma connaissance n’avait été fait en France un ouvrage aussi documenté (textes et dessins) qui mette à disposition les écrits de plusieurs centaines de personnages ayant séjourné dans les geôles mondiales. Cet ouvrage montre aussi que la prison copie la vie civile (loisirs, travail salarié, « parloirs intimes ») tout comme la société s’inspire avec cynisme du système pénitentiaire (vidéo surveillance, fouilles, filtrage et fichage d’informations confidentielles…). Ce livre confirme, témoignages à l’appui, que dehors ou dedans, en France ou ailleurs, l’intégrité morale et physique des individus plie sous un mépris croissant. Seule différence notable, les murs des prisons sont infranchissables ou censés l’être. Apollinaire, Georges Bataille, Genet, Flaubert, pour ne citer que quelques-uns des connus ou méconnus de l’infinie liste, auront séjourné derrière les barreaux. Les récits, poèmes et paroles autobiographiques sont sans appel, la prison n’arrange rien, elle est UNE solution, terriblement dangereuse et perverse. Divisé en cinq grands chapitres : L’œil du maître, Entre quatre murs, Le temps suspendu, Mort aux vaches et L’envolée, Au pied du mur révèle l’univers carcéral de l’intérieur, ses rites et ses objectifs, sa puissance et son inhumanité. Du petit braqueur à l’opposant politique, de la courte peine à la perpétuité, le condamné ne vit pas en prison. Il se résigne, se tue, devient fou ou décide de sortir, coûte que coûte. Au minimum, ce livre confirmera nos doutes quant à la nécessité pénitentiaire. Et si abattre les prisons à coups de poings ne vous tente pas, vous admettrez la justesse du propos : il faut trouver une solution !

 

livre du Collectif : Au pied du mur publié chez L’Insomniaque.

Mathieu Renard.

source : http://oeil.electrique.free.fr/chronique.php?numero=19&articleid=2&rubrique=bouquinerie

+ : http://www.decitre.fr/livres/au-pied-du-mur-9782908744347.html

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Lettre de Joseph Wetter, détenu à la prison de Corbas, 01.08.12 (G.E.P.)

Détenu depuis le 29.05.2009 dans 2 établissements et les 18 morts dont 16 à CORBAS 69962 !

Les prisons françaises sont le reflet de votre société 67.373 détenus pour 57 00 places et la vision de demain est dégradation inéluctable le plafond sera de 80 000 détenus dans la fin de décennie, les peines ayant été multiplié par quatre et le rhyme soutenu des incarcération et le parc meuble qui ne cesse de croitre les usuriers qui ne sont pas prêt à investir dans des écoles et pour cause les desseins mercantilles inavouables aux détriments du contribuable que vous êtes !

Les RP et RPS réduits à leurs plus simples expressions dut au bon plaisir d’un ex-président plus connus par ces appointages supérieurs de ce monde et les frasques napoléonien en talonnette pour des castes priviliégiées, la France attend autre chose que des lots à la hussarde et contre productive les faits sont là et têtus 67 373 détenus.

Rappel aux surveillant de l’art 129 ‘les personnels doivent se conduire… blabla… et suscite leur RESPECTS et le bon ordre des établissements ».

Itélé 29.06.2012, 05 heures information en continue scoop d’une importance d’état ? … un détenu a offert des paquets de pâtes pour nourrir ces enfants ; les aliments ont été remis à la mère lors d’un parloir !!

Je ne sais qui tu es mais je te salue bien bas mon gars et ton geste te grandit.

Par contre je n’ai pas de mot pour cet ectoplasme qui a proféré cette insanité espérons que ce n’est pas congénital.

27.04.2012 le progrès p.12 fin de texte certain ferait bien de mesurer leur propos ils se grandiraient.

Le syndicalisme est une notion trop noble, trop chargée historiquement et d’une dignité pour qu’elle soit utilisée par le personnel pénitentiaire parlons plutôt de corporatisme pénitentiaire.

Nos politiques de tout bord ces nantis d’un monde servile à souhait et cette élite qui construit chaque jour sa jouissance prérogative sur cette masse inerte, d’ailleurs se laissent elles pas convaincre non par les faits, même inventés mais par la cohérence du système.

Vos regrets sont mes dégoûts et les explications alambiqués mes victoires de vos uchronies !

Un tzigane français

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Lettre de Xavier Valancker, détenu à la prison d’Annoeullin, 2.10.12 (G.E.P.)

Je te remercie de cet appui constant, conscient de ce que vous faites en notre faveur. Allons-y pour de nouveaux épisodes :

Le 17 septembre :

9 heures, c’est le départ des « activités », un détenu en régime fermé (la lie de la détention) s’approche de deux autres et les frappe violemment au sein du couloir. Intervention du surveillant d’étage qui prend quelques coups de pied dans les jambes et se retrouve au sol avec l’intéressé dans un affrontement direct. Intervention de ses collègues, le détenu est maîtrisé, menotté dans le dos et conduit fermement au mitard. Il a été condamné à trente jours de cachot pour agression sur personnel. Geste gratuit ? Non, ce détenu est ici depuis trois semaines, exacerbé comme tant d’autres par le climat ambiant, il en est arrivé à adopter un comportement irréfléchi. Il sera vraisemblablement transféré à l’issue de la sanction avec un ticket pour l’instance correctionnelle.

Le même jour, 10h15, un détenu situé au rez-de-chaussée, à savoir le lieu des « fragiles » (ceux nécessitant une attention particulière) mais surtout un endroit d’où rien, ou si peu, ne filtre, où tout se produit sans cri, sans plainte. Il demande à se rendre en promenade. On lui rétorque que l’heure de départ est passée. S’ensuivent des invectives. On le menotte dans le dos et on l’emmène au mitard. Ce sera son unique promenade.

[…]

Le 29 septembre :

7h05, ils emmènent un détenus menotté dans le dos, « plié » vers l’avant, en direction du mitard. Il fait encore nuit, la journée s’annonce mal.

Même jour, vers 9h30. Une équipe particulière est à l’étage, au 1er droit, étage fermé où je suis depuis mon arrivée (août 2011). C’est le week-end, instant propice aux incidents. Nous partons en promenade et les provocations verbales commencent. Nous ne supportons plus ces tortionnaires du dimanche. Le ton monte. Nous sommes une dizaine de détenus à nous rendre au rez-de-chaussée afin de rencontrer le gradé de permanence, réfugié dans son bureau, conscient que l’incident est inéluctable. Celui-ci arrive et se place entre nous et les cerbères, désireux de casser du détenu. Le rapport de force est équitable, nous ne sommes pas en minorité, le pugilat peut démarrer à tout instant. Les insultes prennent le pas sur les regards haineux. La tension est extrême. Nous finissons par partir en promenade sachant qu’ils nous attendent au retour car effectivement, ils se seront équipés, caparaçonnés, afin d’annihiler toute velléité contraire. Le directeur me convoquera suite à cela […] Nous lui ferons savoir que les longues peines n’ont pas (jamais eu) leur place ici et que nos transferts seront salvateurs. Je lui dirai également que ce CD n’a de centre de détention que le terme tant nous sommes tendus et physiquement éprouvés, accomplissant une double détention de par ce qu’ils nous infligent, à savoir des micro-traumatismes permanents découlant du climat délétère qu’ils entretiennent sciemment.

[…]

Nous soutiendrons votre entreprise comme nous le pourrons car nous sommes limités dans notre marge de manœuvre. Votre appui nous revigore. Si tu pouvais appréhender le seuil de renoncement, à tous titres, qui caractérise ce lieu, tu comprendrais mieux ce qui nous imprègne. Essaye de consulter l’article de La Voix du Nord du jeudi 27 consacré à la présidente du TAP (Tribunal de l’Application des Peines), Madame Hélène Juder, une orfèvre de la récidive, de par sa conception de l’enfermement et les décisions rendues par son instance, tu comprendras qu’il n’y aucun espoir ici. Soixante pour cent de récidive relatifs à cet établissement, c’est révélateur du travail négatif opéré par ces gens-là. Ils sont juste bons à instiller la haine, à produire le désir de vengeance et forcément à en faciliter la régurgitation sans effort sur le système social dès que faire se peut. Je vois tant de sorties sèches se rapportant à des peines de deux à quatre ans, voire plus, que cela ne saurait être anodin ou le fruit d’un échec collectif.

Non, il s’agit de reproduire la récidive par une germination intra muros afin d’assurer la pérennité de l’appareil répressif. C’est dorénavant le triomphe d’une justice déshumanisée et systématique associée aux visions économistes de la criminalité et de l’enfermement. La privatisation du milieu carcéral tendra aux pires excès, faisant de la prison un marché comme les autres. Sais-tu que tu as dorénavant un membre du partenaire privé qui assiste systématiquement aux diverses commissions (en exemple plan PEP = projet d’exécution de peine, où l’on te communique le plan de vol comportemental annuel) ? Cet infiltré se trouve donc informé de la nature de tes actes, de la longueur de ta peine et de tes paramètres familiaux ! Ils finiront par privatiser le prétoire et le mitard avec des calicots !

Leur justice industrialisée est extrêmement dangereuse, elle dépersonnalise la population pénale pour mieux rationaliser ses décisions. Ils font du crime une ressource nature illimitée alimentant la répression pénale et feignent de s’offusquer dans les médias d’un tel pourcentage d’échec, d’une récidive annoncée.

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Lettre d’une personne détenue à la prison d’Annoeullin, envoyée à L’Envolée, Octobre 2012 (G.E.P.)

Je voudrais vous faire prévenir sur ma situation actuelle. Je suis incarcéré depuis 60 mois, condamné à une peine de 20 ans. J’ai été transféré dans le CP d’Annœullin dans le cadre d’un rapprochement familial décidé par la maison d’arrêt de Fresnes. Arrivé au mois de juillet, je me suis vite rendu compte que l’endroit ne me convenait pas étant donné que ce lieu n’est pas propice aux longues peines et n’a que pour terme le nom de CD. Je tiens à vous préciser qu’un climat dangereux, pire qu’en maison d’arrêt, rend mon quotidien invivable. Depuis trois mois que je suis arrivé et déjà j’ai ressenti en ce lieu ce que je n’ai jamais enduré par ailleurs. Une peur s’installe en moi car je ne souhaite pas rallonger ma peine par une condamnation interne comme il en fut pour beaucoup de mes collègues, par les brimades et les exactions qui sont les trophées de certains surveillants et à propos desquels la direction ne réagit pas mais encourage. Je suis au 1er étage de l’établissement et encore enfermé et on appelle cela un CD, je n’y comprends plus rien. On me fait savoir que je dois me plier aux règles qui ne sont pas définies mais au bon vouloir de ces surveillants mais pour moi ce sera le mitard avec toutes les conséquences que je subirai. C’est pour cela que je vais demander un transfert éminent au CP de Laon où je pourrai parcourir une détention avec des perspectives de sortie et éventuellement une réduction de peine administrative. La direction interrégionale et le ministère de la justice sont avertis de cet établissement nocif. Pour preuve, les multiples demandes des détenus pour leur réaffectation ayant de longues peines à purger, avec un reliquat conséquent et qui sont placés subitement dans une jachère pénitentiaire.

Je vous témoigne de cette ambiance, en espérant que vous en ferez bon escient.

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Lettre d’une personne détenue à la prison d’Annoeullin, envoyée à L’Envolée (G.E.P), 2.10.12

Tout d’abord je vous remercie pour le soutien que vous apportez pour les personnes comme moi étant détenues, à votre émission de radio.

Le centre de détention d’Annœullin est sous le régime de répression abusive, certains surveillants nous considèrent entre guillemets comme des bêtes, leur attitude est désagréable voire provocante.

Il y a des codétenus qui ont déjà été victimes de lynchage par les surveillants pour des motifs futiles. De plus je ressens qu’il y a une discrimination ethnique dans cet établissement, au parloir lors des fouilles ils nous font abaisser le caleçon parfois on doit le donner en main propre au surveillant, cela est humiliant. Les personnes voulant se réinsérer n’ont pas un véritable suivi et la JAP laisse sortir difficilement les personnes ayant un dossier solide.

Pour un centre de rétention les accès sont bloqués par exemple si je me balade au 2ème étage je risquerais de me prendre un rapport.

Il y a un manque de communication et de compréhension de leur part envers les détenus, cela n’est pas un endroit pour les personnes à qui il reste encore un bon bout de chemin. Merci pour votre compréhension.

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Fleury-Mérogis : plainte après le décès d’une détenue

Une plainte a été déposée contre X lundi 5 novembre, pour non-assistance à personne en danger et homicide volontaire, après le décès, vendredi, d’une détenue de Fleury-Mérogis (Essonne), a-t-on appris auprès de l’avocate de la famille et de la co-détenue Me Servane Crosnier.

« Cette plainte a été déposée au nom de son mari, de ses sept enfants et de sa co-détenue », a indiqué à l’AFP Me Crosnier.

Me Crosnier a indiqué avoir déposé cette plainte lundi auprès du parquet d’Evry et de la gendarmerie. Le parquet précisait lundi en fin de journée n’avoir pas reçu cette plainte.

Retrouvée morte au réveil

Vendredi 2 novembre au matin, une femme de 34 ans d’origine croate, détenue à la maison d’arrêt des femmes de Fleury-Mérogis, a été retrouvée morte dans son lit, au réveil, ont précisé des sources concordantes.

Elle aurait fait état de douleurs aux bras et à la poitrine dès le jeudi après-midi, et à de nombreuses reprises, selon Me Crosnier et François Bès de l’Observatoire international des prisons (OIP).

De sources concordantes, le médecin de garde de la prison, occupé chez les hommes, ne s’est pas déplacé pour examiner cette femme.

« Connue pour des antécédents cardiaques »

« Elle était connue pour des antécédents cardiaques », a commenté son avocate, selon qui la détenue, accompagnée de sa co-détenue, a demandé à voir un médecin jusqu’à 03H00. Elle se serait alors endormie, et a été retrouvée inanimée le matin, avant que son décès ne soit constaté.

« Notre système de soins permet de ne pas laisser quelqu’un mourir tout seul en détention. Ca serait arrivé dans n’importe quel autre lieu que la prison, tout le monde aurait fait des bonds », a réagi Me Crosnier.

Contactée lundi par l’AFP, l’administration pénitentiaire n’a pas souhaité faire de commentaire.

Une autopsie doit être réalisée mercredi, a précisé le parquet.

Problèmes d’accès aux soins la nuit

Cette femme était détenue pour vol depuis le mois de septembre. Dans la même affaire, son mari est incarcéré à Fresnes (Val-de-Marne).

François Bès a rapporté à l’AFP que les problèmes d' »accès aux soins la nuit (sont) extrêmement anxiogènes pour les détenus ».

Il fait état, au 1er septembre de 39 détenus décédés de mort naturelle en 2012 dans les prisons françaises. Il y a également eu 83 suicides.

source : Le Nouvel Observateur avec AFP » href= »http://tempsreel.nouvelobs.com/journaliste/4793/le-nouvel-observateur-avec-afp.html » rel= »author »>Le Nouvel Observateur avec AFP

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