Soirée de soutien au collectif Justice et Vérité pour Sofiane Mostefaoui

affiche S.Mostefaoui

Soirée de soutien au collectif vérité et justice pour Sofiane Mostefaoui (ayr) – mort à la prison de Corbas le 11 mars 2013 – Vendredi 20 Décembre, à partir de 19H à l’Atelier des canulars (lyon 7e). Soirée débat et projections de court-métrages sur les conditions des décès en prison.

Nous orga­ni­sons une soirée avec resto végé­ta­rien, pro­jec­tions de films et dis­cus­sion, tout ça à prix libre en sou­tien au col­lec­tif vérité et jus­tice pour Sofiane Mostefaoui (ayr) pour qu’il puisse mener cette longue lutte.

Ce sera à l’ate­lier de canu­lars, 91 rue Montesquieu, Lyon 7, métro saxe gam­betta. L’ouver­ture des portes est à partir de 19H.

« Nous sommes privés de liberté et non pas de vivre »

extrait de la péti­tion signée en 2011 par 225 per­son­nes incar­cé­rées à la prison de Corbas.

Rappel des faits : Sofiane (ayr) est mort à la prison de Corbas le 11 mars 2013, alors qu’il était placé sous la res­pon­sa­bi­lité de l’état et de ses agents. Nous, famille et pro­ches de Sofiane, réfu­tons la thèse offi­cielle du sui­cide. Nous avons déposé plainte afin de connaî­tre la vérité et obte­nir jus­tice. Notre combat, qui ne fait que com­men­cer, nous per­met­tra de faire la lumière sur les condi­tions réel­les de son décès. Pour en savoir plus, (ré)écouter l’émission faite sur radio canut : canut infos du 17 mai

En pre­mière partie : en soli­da­rité avec le col­lec­tif vérité et jus­tice pour Sofiane Mostefaoui (ayr), nous aurons de nom­breux-ses invité-e-s : la socio­lo­gue Gwenola Ricordeau, Rafik CHEKKAT (état d’excep­tion) et le col­lec­tif papillon (émission anti­car­cé­rale).

Puis, il y aura des pro­jec­tion de courts-métrage sur la lutte menée par le col­lec­tif vérité et jus­tice pour Jamal Ghermaoui, mort de façon sus­pecte au mitard de la prison de Nanterre en 2011.

Et le repas par­tagé tous-tes ensem­ble !!!

À noter la pos­si­bi­lité de garde d’enfants sur place !

Contac­ter  le col­lec­tif :  07 62 40 91 93

 

Source : http://rebellyon.info/?Soiree-de-soutien-au-collectif-12914
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Prisonniers en révolte : quotidien carcéral, mutineries et politique pénitentiaire en France (1970-1980)

Le 11 décembre 1971, les insurgés occupent la quasi-totalité de la centrale Ney à Toul. Des prisonniers, surtout les jeunes, prennent d’assaut les toitures aux cris de « À bas la dicta­ture ». Des tuiles, qui serviront de projectiles, sont arrachées, les prisonniers s’accrochant à la charpente restante. Ils chan­tent L’Internationale mais aussi La Marseillaise. Ces prison­niers dominent la ville, les photos de presse les montrent sur les toits.

C’est une pre­mière. Car depuis que la prison existe, les corps et les visa­ges de ses occu­pants sont invi­si­bles, dis­­si­mu­lés der­rière de hauts murs et de soli­des portes. D’objets, voilà qu’ils devien­nent sujets. Et qu’ils par­lent. Ainsi, ils ten­tent de s’expli­quer, du haut de leur per­choir, auprès de la foule mas­­sée au pied des murs d’enceinte. Ils racontent leur vie en déten­tion. « Nous ne pou­vons plus vivre comme ça. » « Nous vou­lons que tout se passe dans le calme. Mais si c’est néces­­saire, nous sommes prêts à y lais­ser notre peau. »

L’auteure s’appuie sur des sour­ces nom­breu­ses et variées pour décrire la prison dans une période cru­ciale qui voit éclater, dans le sillage de Mai 68, des révol­tes de pri­son­niers. Livre d’enquête sur la situa­tion car­cé­rale durant ces années de révol­tes, il est aussi le média­teur de la parole ordi­nai­re­ment inau­di­ble des déte­nus.

Anne Guérin, jour­na­liste et socio­lo­gue, membre de l’Observatoire inter­na­tio­nal des pri­sons, a publié « Prisonniers en révolte » chez Agone en 2013.

Bernard Bolze, fon­da­teur de l’Observatoire inter­na­tio­nal des pri­sons. est l’auteur de « Prisons de Lyon, une his­toire mani­feste » (Lieux Dits éditions, 2013),

RDV SAMEDI 14 Décembre à 15H à la Librairie libertaire La Gryffe

5 rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon. Métro Saxe-Gambetta

Tel/fax : 04 78 61 02 25 – www.lagryffe.net

Ouverture du lundi au samedi de 14 h à 19 h

 

Source : http://rebellyon.info/?Prisonniers-en-revolte-quotidien

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Emeutiers de Blois : de 6 mois à 3 ans de prison

Les neuf ex-détenus de la maison d’arrêt de Blois ont été entendus et condamnés, ce lundi, par le tribunal correctionnel. Ils sont accusés d’avoir participé à l’émeute du 19 août dernier.

Moins de quatre mois après la mutinerie survenue à la prison de Blois, neuf ex-détenus ont été jugés au tribunal correctionnel de Blois. Condamnés de 6 mois à 3 ans de prison ferme, ils comparaissaient pour «  incitation à la rébellion », « rébellion en réunion » et « dégradations en réunion de biens publics ».

Suite au décès d’un détenu pris d’un malaise, ils avaient refusé de regagner le quartier de détention à l’issue de la promenade. Pendant près de trois heures, la prison n’a plus été sous contrôle. Les surveillants ont battu en retraite et la sécurité n’a plus été assurée. D’importantes dégradations aurait alors été commises : portes cassées, bancs arrachés dans les cours, caméras de surveillance détruites et allumage d’un feu… Le montant des dégâts s’élève à 730.000 euros.

La procureure de la République de Blois, Dominique Puechmaille, a requis de 1 à 3 ans de prison ferme. Les avocats de la défense, eux, ont plaidé la relaxe. Tous ont mis en avant le fait qu’il y avait en tout cinquante-huit émeutiers. Au cours de leur plaidoirie, ils ont déclaré : « où sont les autres ? », « pourquoi a-t-on choisi ces neuf là ? » ou encore « le dossier est particulièrement mal monté ».

Six prévenus sont condamnés à des peines de 1 à 3 ans avec mandat de dépôt. Les trois autres écopent de 6 à 10 mois d’emprisonnement.

 

source : http://centre.france3.fr/2013/12/10/emeutiers-de-blois-de-6-mois-3-ans-de-prison-374899.html
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Des détenus formés aux premiers secours à Blois

Six détenus de la maison d’arrêt de Blois, tous volontaires, ont suivi, à l’intérieur de la prison, une formation de prévention et secours civiques de niveau 1, délivrée par Philippe Atry, moniteur de l’Ufolep.

Les conduites à tenir en cas de malaise et les signes d’alerte ont été abordés durant les sept heures d’apprentissage. Tous se sont entraînés au massage cardiaque et au bouche à bouche sur des mannequins. Désormais, ils savent réagir devant une victime inconsciente, face à un étouffement ou encore une hémorragie.
L’un des participants avait déjà appris ces gestes de premiers secours en 2008. Cette session lui a permis de remettre à jour ses connaissances. « Cette initiation devrait être obligatoire pour toutes les personnes qui rentrent en prison, souligne un détenu. Dans l’atelier de la maison d’arrêt, on peut avoir besoin de connaître ces gestes. » Lundi, ils ont reçu leur diplôme et attestation de prévention et secours civiques de niveau 1 des mains du directeur de la prison et du moniteur de l’Ufolep, tout comme trois autres détenus qui avaient suivi la même formation il y a quelques mois.

Source : http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/Dossiers-actualite/n/Contenus/Dossiers/Actualite/Les-prisons-dans-la-region/Vers-la-reinsertion/Des-detenus-formes-aux-premiers-secours-1708697
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Un an de prison ferme pour trafic de drogue à la prison de Longuenesse

Un homme de 20 ans a été condamné, ce lundi, à un an de prison ferme pour trafic de drogue à la prison de Longuenesse. Une interpellation intervenue dans le cadre d’une opération coup de poing, organisée à la demande du procureur de la République de Saint-Omer, pour lutter contre le trafic de stupéfiants en prison.


Les faits se sont produits dimanche au centre pénitentiaire de Longuenesse.

Dimanche, il rendait visite à son demi-frère, incarcéré à la prison de Longuenesse, Anthony Heux, 20 ans, a été interpellé avec en sa possession une trentaine de grammes de cannabis, cinquante euros et une carte téléphonique. Pour des faits de même nature, il avait déjà été condamné au mois de mai, par le tribunal audomarois, à six mois de prison. Ce lundi, il a été jugé selon la procédure de la comparution immédiate et une peine d’un an ferme a été prononcée à son encontre. Le substitut du procureur avait requis un mandat de dépôt à son encontre, cette demande n’a pas été exaucée.

Opération coup de poing

L’interpellation d’Anthony Heux est intervenue dans le cadre d’une opération coup de poing, organisée à la demande du procureur de la République, pour lutter contre le trafic de stupéfiants en prison. Des policiers et un chien étaient présents pour mener à bien la procédure, qui se renouvelle régulièrement.

L’opération a permis d’interpeller une autre personne avec seize grammes de cannabis et de l’alcool fort en sa possession, mais en l’absence d’antécédents judiciaires, elle a été convoquée à l’audience du tribunal correctionnel de Saint-Omer du 21 janvier. Une autre personne a été placée en garde à vue, qui a été vite levée, parce que les stupéfiants n’étaient pas en sa possession mais au sol devant elle. Il n’y aura pas de réponse pénale à la suite de cette découverte.

Source : http://www.lavoixdunord.fr/region/un-an-de-prison-ferme-pour-trafic-de-drogue-a-la-prison-de-ia37b0n1761202
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Le « feu » couve toujours au centre de détention d’Argentan

Suite à la mutinerie survenue vendredi dernier, des surveillants ont bloqué l’accès du site ce dimanche matin. Ils dénoncent une dégradation du climat au sein de l’établissement.

Une quinzaine de détenus, selon l'administration pénitentiaire, se sont rebellés vendredi dernier à Argentan
Une quinzaine de détenus, selon l’administration pénitentiaire, se sont rebellés vendredi dernier à Argentan

Ce dimanche matin, une trentaine de surveillants ont bloqué l’accès du centre de détention d’Argentan. Ce mouvement de protestation intersyndical fait suite à la mutinerie survenue vendredi dernier au sein de l’établissement. Certains manifestants ont même évoqué la possibilité d’empêcher les familles des détenus d’accéder aux parloirs. Cette initiative n’a pas suscité de consensus. Le blocage, débuté à 7 h 30, a été levé dans le courant de la matinée.

Le directeur interregional de l’administration pénitentiaire est attendu ce lundi au centre de détention d’Argentan. Selon cette administration, une quinzaine de détenus seraient à l’origine de la mutinerie de vendredi dernier. Six d’entre eux auraient été transférés et les autres placés à l’isolement. Le maintien des parloirs ce dimanche a sans doute permis que la situation ne se dégrade encore un peu plus.

(… )
Certains représentants syndicaux n’hésitent pas à parler de « climat mafieux » au sein de certains étages de l’établissement. Vendredi, Joseph Rousseaux, délégué régional adjoint FO Pénitenciaire, déclarait au micro d’une de nos équipes que « quand on laisse un certain laxisme s’installer pendant plusieurs mois, c’est normal que le jour où on veut reprendre le contrôle de la situation ça se passe comme ça« . Ce dimanche, Bruno Kernies, du syndicat Ufap justice, affirme que « les détenus n’ont plus peur parce qu’il n’y a plus de sanction immédiate, il n’y a plus de discipline« . Une mesure cristallise le mécontentement des surveillants: la disparition des fouilles systématiques. Cette mesure devrait être effective au centre de détention d’Argentan le 14 décembre prochain.

 

Source : http://basse-normandie.france3.fr/2013/12/08/le-feu-couve-toujours-au-centre-de-detention-d-argentan-373637.html

Lire plus : http://www.lejournaldelorne.fr/2013/12/06/une-mutinerie-declenchee-au-centre-de-detention/

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Des nouvelles de Christine Ribailly…

Dans le dernier numéro du journal l’envolée vous trouverez des lettres envoyées par Christine depuis les dernières prisons où elle est passée… Mais au moment où nous mettions sous presse le verdict de son dernier procès -qui s’était tenu le 19 septembre dernier- n’était pas encore tombé. Depuis il est tombé et…bien tombé malheureusement.Le 19 septembre Christine était jugée par le tribunal ‘Arras pour des faits survenus au Centre de Détention (CD) de Bapaume : refus de donner ses empreintes ; « violences » pour s’être débattue sous les coups des matons ; « menaces » pour avoir crié à un mastodonte qu’elle allait lui péter la gueule ; « dégradations » pour avoir gravé sur les murs de la cour « Mur par mur, pierre par pierre, nous détruirons toutes les prisons ! » et mis le feu dans les certaines cellules dans lesquelles elle est passée. La procureur réclamait la peine plancher, soit 1 an de prison ferme supplémentaire pour Christine

Lire un compte-rendu de ce procès : http://rebellyon.info/?Christine-Quelques-bribes-choisies

sur les évènements précédents : http://rebellyon.info/Le-19-septembre-Christine-en.html Jeudi 26 novembre, le délibéré est tombé. Le tribunal a suivi de près le parquet en donnant 1 an ferme dont 6 mois en sursis mise à l’épreuve, il ajoute également une amende de plusieurs centaines d’euros pour dommages et intérêts aux matons qui avaient porté plainte après avoir cogné Christine (200€ pour Bocquet, 300€ pour Coret et encore 200€ pour un troisième). Les conditions du sursis mise à l’épreuve sont l’obligation d’indemniser les « victimes » et une obligation de travail. Beau chantage, arrondir une fin de mois à la matonnerie ou prendre 6 mois de plus ! Sans surprise la justice a défendu ses chiens de garde et rallongé considérablement le peine de Christine. Avec cette nouvelle peine son hypothétique date de libération passe à fin 2015. À cela s’ajouter a encore un procès en appel à Lyon dont il manque toujours la date. Aujourd’hui et depuis mi-octobre, Christine est incarcérée au CD de Réau en banlieue parisienne. Elle est toujours en régime « portes fermées »[1] mais a pour l’instant à peu près évité la case mitard /isolement. Elle est donc de nouveau en contact avec d’autres détenues. Ce qui n’était plus le cas depuis le mois de juillet (enchaînement de mitard/isolement à Bapaume puis à Séquedin).

Pour lui écrire à Réau : Christine RIBAILLY (écrou 3373) CPSF – le Plessis Picard – Réau 77558 MOISSY CRAMAYEL Cedex

 

Source : http://lenvolee.net

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[Barcelone] Mort d’un retenu et grève de la faim – 5 décembre 2013

Un retenu enfermé au CIE de Zona Franca – Barcelone a été retrouvé mort dans une cellule d’isolement mardi 3 décembre au matin. Alik était enfermé au CIE depuis 12 jours et placé à l’isolement. La veille, selon d’autres retenus, il avait été tabassé par les matons et étranglé avec les lacets de ses chaussures. Il avait ensuite passé une partie de la nuit à crier. Aujourd’hui, le 5 novembre, 30 retenus se sont mis en grève de la faim pour dénoncer sa mort et les conditions qui y ont conduit.Source : http://sanspapiersnifrontieres.noblogs.org/

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Evasion d’un détenu à Nantes

Stephane Goetz, détenu à la maison d’arrêt de Nantes, s’est évadé avec violence mercredi matin lors d’une extraction médicale au CHU.

L’homme a blessé trois agents chargés de sa surveillance avant de prendre la fuite en scooter. L’un des gardiens est actuellement au bloc opératoire. Le parquet de Nantes a précise que toutes les forces de police disponibles sont mobilisées pour retrouver ce détenu qui était libérable en 2025. (…)

Coups de lames de cutter
Le syndicat CGT du centre pénitencier indique dans un communiqué de presse : « Cette évasion s’est déroulée dans des conditions assez violentes puisque le détenu n’a pas hésité un seul instant pour s’en prendre aux collègues en charge de l’extraction et à des personnels civils. En effet, arrivé à l’hôpital, le détenu s’est débattu et a infligé plusieurs coups de lames de cutter aux agents, les blessant aux jambes et aux mains pour 2 d’entre eux. Il a réussi à s’enfuir et un collègue s’est mis à sa poursuite. Le détenu a arrêté un véhicule et a menacé la personne pour le prendre en otage et dans le but de lui voler sa voiture. Le collègue s’est interposé, a tenté de maîtriser le détenu mais a reçu à son tour des coups de cutter. Le détenu a réussi à s’enfuir à bord d’un scooter. »

 

Une évasion « minutieusement préparée »
« Ces faits graves montrent à quel point les extractions médicales sont particulièrement sensibles et que les détenus sont prêts à tout pour se faire la belle, poursuit le syndicat. Ce détenu chevronné avait minutieusement préparé son évasion en simulant une blessure à la cheville et savait qu’il serait extrait sur l’hôpital. Malheureusement, le niveau de vigilance avait été revu à la baisse dernièrement pour ce détenu défavorablement connu des services pénitentiaires. »

(… )

 
 
* Source : http://www.presseocean.fr/actualite/centre-penitentier-de-nantes-violente-evasion-lors-dune-extraction-medicale-27-11-2013-880
 

A voir : http://pays-de-la-loire.france3.fr/2013/11/28/nantes-levasion-spectaculaire-du-chu-filmee-par-un-videaste-amateur-366951.html

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Procès de la mutinerie de la maison d’arrêt de Blois

Des prisonniers se sont révoltés le 19 août dans cette maison d’arrêt.

Neuf d’entre eux passent en procès le lundi 9 décembre 2013 à 13h30, au tribunal de grande instance de Blois (place de la république).
Ils sont accusé « d’incitation à la rébellion, de rébellion en réunion, de dégradation en réunion de biens publics, de violences volontaires sans incapacité totale de travail (ITT ) et de port d’un objet prohibé » en l’occurrence le téléphone qui a servi à communiquer avec l’extérieur pendant l’émeute.

Pour rappel, dans la nuit du 18 au 19 août, Mounir Benlhoussine, un jeune de 24 ans, est mort dans sa cellule. Un prisonnier a fait son possible pour informer l’extérieur en réussissant à prendre contact avec un journaliste du quotidien local :

«  Allô, La Nouvelle République ? Dites-le dans le journal, qu’ils
ont tué Mounir. Il était malade. Toute la nuit, son copain de
cellule a tapé à la porte pour demander du secours. On a tous
entendu cogner. C’est pour ça qu’on est en colère. Personne n’est
venu, je te jure ! On l’a trouvé mort ce matin. Non, ce n’était pas
un gars d’ici. Il venait de Dreux. On l’avait transféré voici deux
mois. ».

La famille de Mounir a déposé une plainte contre l’AP pour homicide involontaire et non-assistance à personne en danger. Les prisonniers de Blois ont quant à eux réagi en détruisant ce qui les enferme et les tue, et en tentant de faire savoir ce qu’ils vivent. Pourtant, ils vont ramasser des peines qui, cumulées à celles déjà en cours, en feront des longues.
Car n’oublions pas ceux du centre de détention de « Châteaudingue », jugés en septembre, ces prisonniers avaient écopé de peines de 6 et 18 mois de prison pour avoir « pris leur courage à deux poings » face à l’administration pénitentiaire et aux matons, et dénoncer le quotidien carcéral et l’absence de perspectives de sortie. Ils étaient alors restés solidaires devant une justice qui voulait des meneurs là où il n’y en avait pas.
Christiane Taubira et la clémence faite au prisonnier ? Quand en septembre, elle visite la maison d’arrêt de Blois, elle réaffirme publiquement son soutien aux matons, de A à Z… Aucune parole pour Mounir, aucune compréhension de ce que vivent les prisonniers !

Soyons à Blois pour rendre compte du procès et témoigner de notre solidarité envers les prisonniers jugés ce jour-là !

Source : http://lenvolee.net/proces-de-la-mutinerie-de-la-maison-darret-de-blois/>
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