Ma lettre ouverte s’adresse bien évidemment à vous Maitre Lumbroso et à toutes les familles ou futurs détenus qui auraient la très mauvaise idée de faire appel à vos services.
Avant que vous soyez furieux contre moi je veux que vous intégrez deux choses me concernant:
1/Je suis comme votre client Omar Top El Hadj, une déterminée contre tous ceux qui usent et abusent des détenus et de leurs familles.
2/Je ne suis pas femme non plus à plier sous la menace, la justice me fait ni chaud ni froid.
Je vous dis cela au cas où votre égo seraient touché et que vous auriez la très bonne idée de me faire poursuivre par la justice. Je précise cela car il y a quelques mois un avocat de l’association Ban Public, Benoit DAVID pour ne pas le nommer, mécontent que j’informe et diffuse son mail aux amis de la lutte et à l’intéressé m’avait sorti son attirail de menaces qui n’a même pas eu pour effet de perturber mon sommeil . Un mail où cet avocat demandait à une femme de témoigner contre la femme de son client qui avait eu l’audace de se plaindre de son travail. Vous ne rêvez pas,derrière le masque de la démocratie se cache parfois de vilaines réalités!
Mais revenons à vous cher Maitre, voyez vous, j’ai assisté au procès des évadés de Moulins, vous étiez censé être le conseil d’Omar TOP EL HADJ, pauvre de lui,grâce à votre professionnalisme et votre assiduité légendaire Omar à eu droit à un avocat fantôme durant les trois semaines même si vous vous êtes fait parfois remplacer par une consoeur inerte.
Je tiens à vous dire personnellement que c’est une honte de votre part sachant la gravité des faits reprochés et de la peine encouru (perpétuité).
Pour ma part vous êtes un avocat indigne et dangereux pour vos clients car ce n’est pas la première fois que vous réalisez ce type d’escroqueries morales lourdes de conséquences.
Le dossier de Zamani DERNI à été le début de mes questions sur votre véritable professionnalisme et vos véritables engagements car, tout comme cette famille qui se bat pour connaître la vérité sur les raisons du décès de Zamani en prison, je n’ai toujours pas compris vos réelles démarches dans ce dossiers où vous disiez dans une lettre construire un dossier pour saisir la Cour Européenne des Droits de l’homme. Résultat la famille s’est retrouvée non plus à lutter pour que la lumière soit faites sur le décès mais à rechercher le dossier de Zamani pour relancer avec un de vos confrère,l’enquête sur cette mort très suspecte!
J’aimerais comprendre Maitre, vos engagements, car comme beaucoup je vous connais par les médias qui font la publicité de vos livres qui s’indignent contre l’ignominie des conditions de détention.
Je me demande donc, si derrière votre côté soeur Emmanuelle médiatique ne se cacherait-il pas en réalité un moyen de se garantir des futurs clients?
Vous avez écrit avec Omar Top El Hadj un livre «Condamné à vivre», un livre étonnant et qui à eu une place assez importante lors des débats de la cour d’assise. Malheureusement vous n ‘étiez pas là pour répondre aux questions graves qu’a suscité le livre auprès des magistrats. Nous apprenons donc par Omar que ce livre est un roman, une fiction qui aurait pu coûter cher aux autres accusés de l’évasion de Moulin.
Quel était donc Maitre, le but exact de ce livre?
Un besoin pressant pour alimenter votre égo? Défendre,Monsieur Omar Top,en tentant de couler les autres? Ou est ce tout simplement un moyen de vous faire rémunérer la différence avec l’AJ (aide juridictionnelle) tout en faisant votre pub?
Je me permets aussi de vous dire que vous pouvez remercier Maitre Ripert, Maitre Boesel, Maitre Métaxas et même Monsieur Christophe Kidher d’avoir eu la bonté et le professionnalisme de participer à la défense de votre client!
Car à la différence de vous, eux étaient présent pendant les trois semaines du procès, ils n’ont pas hésité pendant leur plaidoirie pour leur client à donner des éléments facilitant la défense d’Omar, pendant que vous vous étiez occupé à autre chose, peut être à écrire un nouvel ouvrage?
Sachez qu’à la fin du procès, lorsque la parole à été donnée aux accusés, Monsieur Omar Top, frustré de ne pas avoir pu bénéficier d’une défense digne, a tenté d’éclairer la cour sur qui il était,sur son parcours de vie, expliquant ainsi pourquoi il en était venu à commettre des actes délictueux de plus en plus grave expliquant à la fois la réalité des prisons, fut expulser par le président de la cour qui trouvait l’intervention de votre client inutile et trop longue certainement comme votre consoeur qui n’a pas juger bon d’intervenir contre cette injustice!
Je ne suis ni une amie de Monsieur Top, ni de sa famille, je ne vous écrits pas non plus entant que Présidente de l’association Faites la Lumière en Détention, mais comme citoyenne scandalisée par votre absence.
Ce n’est pas une fois que les personnes sont envoyées derrière les murs ignobles de la pénitentiaire qu’ils faut se soucier d’eux, Maitre! Il serait quand même de bon ton que vos convictions anti-carcérales commencent par le commencement, c’est à dire éviter que vos clients prennent le moins possible de placard! Peut être n’aviez vous pas compris que votre client encourrait la perpétuité!
Salutation,
Fait à Lyon le 23 avril 2013
Karine BERGNES à Pierre LUMBROSO
Il jette son plateau repas sur le surveillant: un mois de prison supplémentaire
Tout démarre dans cette affaire le 17 avril. Talal Amri, 39 ans, est incarcéré à la prison de Dunkerque. Il aime le football, mais il n’a pas été retenu dans l’équipe pour un match. Énervé, il insulte le professeur de sport.
Pour Talal, qui est connu pour son comportement « très désagréable en prison », au dire des surveillants, ce sera la commission de discipline, qui décide de l’envoyer dix jours dont cinq avec sursis à la prison de Valenciennes, au mitard, avec une interdiction de pratiquer du sport pendant deux mois. Une fois installé dans sa nouvelle cellule à l’isolement, il fait du tapage, interpelle les surveillants. « Et là, lorsque l’un d’eux se présente, vous lui jetez votre plateau au visage et vous l’insultez en hurlant Allez niquer vos mères !, puis Il faut tuer tous les blancs, vive Al Qaïda », résume la présidente.
Le prévenu nuance : « C’est vrai que j’ai jeté mon plateau, mais pas dans sa direction à lui, il n’a d’ailleurs reçu que de la nourriture au visage. Et j’étais très énervé car j’avais demandé à plusieurs reprises, en vain, que l’on vienne enlever le drap que le précédent détenu de cette cellule avait noué pour se suicider… Et que l’on vienne nettoyer le sol, sur lequel il y avait des résidus brûlés. En plus, on sait que je suis végétarien et musulman, et on venait de m’apporter à manger une quiche lorraine avec des lardons, c’est abusé… »
Le prévenu, qui nie avoir parlé d’Al Qaïda, a été condamné à un mois de prison avec maintien en détention. Il devra payer 250 € de dommages et intérêts au surveillant.